AFFAIRE VANESSA LAGESSE: Le procès ajourné au 5 février

Bernard Maigrot, accusé d’homicide sur la personne de Vanessa Lagesse, a comparu une nouvelle fois ce matin aux Assises, placées sous la présidence du juge Pritviraj Fekna. Cette fois, c’est Me Gavin Glover qui assurera la défense de l’accusé, ayant fait part en cour que Me Ivan Collendavelloo est désormais pris dans ses fonctions ministérielles. Il sera secondé par Me Christelle Sohun.
Lors de cette séance, Me Glover a fait part du fait qu’il n’était pas Lead Counsel dans cette affaire et qu’il vient seulement de prendre connaissance des démarches qui ont été entreprises auparavant du côté de la défense. Me Glover a tout de même affirmé que les nouveaux documents « à caractère scientifique » communiqués à la défense ont été remis à des experts français pour être étudiés. Me Glover devait aussi ajouter que les experts étrangers, ayant étudié le dossier, ont répondu dans une lettre datée du 13 janvier dernier qu’il devait obtenir plus d’informations pour pouvoir poursuivre. La requête sera ainsi envoyée au State Law Office pour que le nécessaire soit fait. Par ailleurs, Me Rashid Ahmine, qui représente la poursuite, devait indiquer qu’il aura « besoin de temps » pour étudier la requête des experts étrangers, avançant toutefois que tous documents relatifs à cette affaire ont déjà été communiqués à la défense. Le juge Pritviraj Fekna a ainsi ajourné le procès au 5 février.
Pour rappel, Bernard Maigrot est accusé d’homicide sur la personne de Vanessa Lagesse, retrouvée morte dans la baignoire de son bungalow de Grand-Baie le 10 mars 2001. L’affaire avait une première fois été déférée aux Assises le 28 novembre 2001 à la suite d’une enquête préliminaire en Cour de Mapou. Le 2 juin 2008, le DPP d’alors, Me Gérard Angoh, avait accordé un non-lieu à l’accusé. Cependant, le 23 mai 2011, Bernard Maigrot était de nouveau arrêté après que le bureau du DPP ait décidé de rouvrir l’enquête, du fait de nouveaux rapports scientifiques provenant de l’étranger. Les autorités locales avaient en effet confié à des laboratoires étrangers certaines données dont elles disposaient depuis l’enquête menée par la police au début de l’affaire.

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