AGRESSÉE PAR SON BEAU-FRÈRE : “J’ai vu la mort en face” selon Michèle Lesur

Michèle Lesur, 55 ans, habitant Mare-Sèche, Cap-Malheureux, a été agressée le 10 juin dernier par son beau-frère, Désiré Jacques Fromet de Rosnay. Ce dernier a été arrêté lundi matin par la police de Grand-Baie après qu’il s’y était rendu pour donner sa version des faits. Il a nié toute implication dans cette affaire. Le suspect, 69 ans, a été traduit devant le tribunal de Mapou. Une charge de “assaulting causing incapacity for more than 14 days” a été retenue contre lui. La police n’a pas objecté à sa remise en liberté.
Selon nos sources, Désiré Jacques Fromet de Rosnay et Michèle Lesur n’étaient pas en bons termes depuis très longtemps. Une histoire familiale serait à l’origine de ce conflit. Le jour de son agression vers 18h45, Michèle Lesur a consigné une déposition au poste de police de Grand-Baie. Elle en raconte les circonstances à Week-End, hier. “J’étais dans une impasse à côté de la voiture de ma petite soeur dans laquelle se trouvaient ses deux enfants. J’étais en train de prendre des photos. Mon beau-frère était à vélo, accompagné de sa femme. Il s’est dirigé subitement vers moi et m’a agressée avec une violence inouïe. Lorsque j’ai essayé de ramasser mon télephone portable, il l’a l’arraché de ma main et m’a poussée une nouvelle fois. Ma petite soeur était sortie pour me porter secours car j’étais blessée à l’arcade sourcilière et je saignais abondamment. J’ai vu la mort en face.”
Accompagnée de sa petite soeur, Michèle s’est rendue au poste de police de Grand-Baie pour consigner une déposition. Sur place, les policiers de service l’ont conseillée de prendre une forme 58 avant qu’elle ne se rende à l’hôpital du Nord. Après qu’elle eut passé une radiographie, le médecin de service a conclu que Michèle avait eu la cervicale gravement fracturée.
Le lendemain, mardi 11 juin, “le personnel hospitalier m’a laissé entendre que je risquais une paraplégie si je ne faisais pas attention. Je suis restée 60 jours à la maison, clouée au lit, sans compter le va-et-vient chez le médecin pour suivre l’évolution de mon état de santé. Même jusqu’aujourd’hui, je dois obligatoirement porter une minerve a t faire attention avant le moindre mouvement. Je suis toujours traumatisée à chaque fois je traverse l’endroit où mon beau-frère m’a agressée, D’où la nouvelle déposition consignée la semaine dernière par mesure de sécurité.” La police a ouvert une enquête.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -