AGRESSION D’UN POLICIER : L’auteur présumé obtient le bénéfice du doute

Le magistrat Neeshal Jugnauth, siégeant en Cour de District de Flacq, a rayé les accusations portées contre un individu à qui il était reproché d’avoir agressé un policier. Le magistrat devait faire état de nombreuses « incohérences » dans les versions des témoins, mais aussi du fait que l’accusation portée contre l’individu en question n’a pu être prouvée.
L’accusé répondait de deux charges en Cour de Flacq, soit de l’agression d’un policier « causant une effusion de sang » et pour “damaging enclosure”. Dans sa version, le policier explique qu’il s’était rendu en compagnie de deux autres collègues sur les lieux d’une maison, dont deux fenêtres avaient été brisées. C’est alors qu’il serait tombé sur l’accusé, lequel « envoyait des pierres » vers la maison. Selon le policier toujours, il aurait alors eu une altercation avec l’accusé, se blessant ainsi à la main.
Le magistrat devait toutefois estimer que la victime alléguée n’avait, à aucun moment en cour, indiqué qu’il y avait eu effusion de sang lors de l’altercation, mais qu’il s’était uniquement blessé au doigt. Les observations du médecin traitant n’ont pu apporter d’éclaircissements à ce sujet. De plus, de par les « nombreuses incohérences » dans les versions données par les deux autres policiers présents le jour des faits allégués, le magistrat a décidé d’accorder au présumé agresseur le bénéfice du doute.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -