Agribusiness Park : un meilleur développement de « start-ups » agro-alimentaires

Le ministre de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, Mahen Seeruttun a évoqué, mercredi, un projet de création d’un Agribusiness Park, soit, un espace qui regrouperait des opérateurs économiques engagés dans divers créneaux du secteur agricole.
Pour le ministre qui intervenait à un forum sur l’agribusiness, un tel parc servirait, ainsi, d’écosystème approprié où des « agribusiness start-ups » seraient à même de prospérer. Mahen Seeruttun trouve qu’un tel centre doit notamment pouvoir attirer l’expertise et l’investissement direct étranger, favoriser le transfert du savoir-faire et des technologies et créer un nombre appréciable d’emplois.

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Précédemment dans son intervention, le ministre de l’Agro-industrie avait regretté que la filière de l’agribusiness ait toujours été négligée, voire ignorée. « Mais elle peut, pourtant, être le parfait catalyseur du développement économique », a-t-il fait valoir. De manière générale, Mahen Seeruttun souligne l’importance d’un accroissement continu de la production alimentaire compte tenu d’une population en hausse et de mieux en mieux à même de se payer ce dont elle a besoin. Pour ce faire, le ministre estime que l’on est condamné à adopter des pratiques agricoles plus compétitives. Il cite, à cet effet, le secteur agricole indien qui, selon lui, a pu se développer comme il se doit par un heureux mélange d’apports technologiques, de pratiques de management et de marketing, mais, avant tout, par le recours à l’innovation.

Selon le ministre Seeruttun, le contexte du jour appelle à un changement dans la manière de faire de l’agribusiness. « En fonction des nouveaux défis à venir, il est temps de repenser et de reconcevoir le secteur », trouve-t-il.

Outre le projet de National Wholesale Market qui vise à permettre que le commerce de produits agricoles se fasse dans les meilleures conditions de sécurité, d’efficience, de transparence et d’équité, Mahen Seeruttun a évoqué d’autres projets de développement à venir. Au nombre de ceux-là figurent un nouvel abattoir au coût de Rs 325 millions avec toutes les facilités associées dans le strict respect du protocole établi en matière de traitement d’animaux de ferme ; un projet de culture de semences au coût de Rs 44 millions avec l’assistance technique de l’International Fund for Agricultural Development (IFAD) et un projet de Rs 178 millions pour le développement d’une zone d’élevage.
Organisé à l’intention des techniciens des divers organismes parapublics opérant sous l’égide du ministère de l’Agro-industrie, ce forum a bénéficié de la participation d’experts indiens. Il était organisé sous l’égide de l’India – Mauritius Trade and Cultural Friendship Forum, une émanation de la India – Mauritius Global Partnership Conférence tenue au pays en juillet 2016.

Entre autres thématiques qui devaient être abordées lors des discussions figurent la gestion des ressources naturelles, l’innovation technologique, l’amélioration des techniques culturales, et le recours à la technologie dans la filière de l’élevage.
En conclusion de son intervention à l’ouverture du forum, le ministre Seeruttun a souhaité pour l’avenir un partenariat public-privé renforcé dans le secteur de l’agro-industrie au plan régional au bénéfice global des économies des pays concernés.

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