AGRICULTURE – SELON MAHEN SEERUTTUN : Baisse de la production agricole

Le ministre de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, Mahen Seeruttun, a répondu à trois questions des députés Osman Mahomed et Jean-Claude Barbier cette semaine au Parlement. Il a ainsi indiqué que la production agricole (sucre, thé, légumes et bétail) aurait connu une baisse de 1,25% entre 2014 et 2015.
Citant les chiffres officiels de Statistics Mauritius, en réponse à la question de Osman Mahomed, Mahen Seeruttun a indiqué que la production agricole totale du pays a été de l’ordre de 4,222 millions de tonnes en 2014, contre 4,169 millions de tonnes en 2015. À une autre question, sur la production porcine cette fois, posée par Jean-Claude Barbier, le ministre a rappelé que l’importation de ces animaux vivants n’est pas autorisée, sauf à des fins d’élevage. Dans ce contexte, un total de 56 porcs (50 femelles et 6 mâles) ont été importés de La Réunion durant les cinq dernières années pour une somme de Rs 900 000. De plus, un total de 6 511 tonnes de viande frigorifiée de porc ainsi que d’autres produits porcins ont également été importés pour la somme de Rs 936 millions durant la même période — soit 1 160 tonnes en 2011; 1 024 tonnes en 2012; 1 266 tonnes en 2013; 1 481 tonnes en 2014 et 1 380 tonnes en 2015. Durant la même période, un total de 46 266 porcs, d’une valeur de Rs 456 M, ont été abattus à l’abattoir de la Mauritius Meat Authority (MMA). Cependant, a fait ressortir le ministre, « le nombre de ces animaux abattus à l’abattoir ne reflète pas la réalité, car on soupçonne qu’un grand nombre de porcs seraient abattus illégalement ».
À la question sur le bétail, le ministre a répondu qu’il n’y a aucun plan de paiement d’un “grant” annuel par tête aux éleveurs. Cependant, le Small Farmers Welfare Fund (SFWF) opère depuis 2013 un Calf Productivity Incentive Scheme, lequel prévoit le versement d’un “cash grant” de Rs 2 500 aux petits éleveurs enregistrés auprès de cette organisation pour chaque veau atteignant l’âge de trois mois, et ce pour un maximum de 30 veaux par an. « L’objectif de ce plan est d’améliorer la production laitière en aidant les éleveurs à offrir de meilleurs soins à leurs veaux afin qu’ils puissent, le moment venu, produire du lait », dit-il. Et d’ajouter que le gouvernement a décidé, en décembre 2015, d’étendre ce plan aux veaux destinés à l’abattoir en vue d’encourager la production de viande. Cette dernière mesure est en vigueur depuis janvier dernier.

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