AISCIA MARCHIO : Ses premiers pas de « modella »

Née d’un père italien et d’une mère mauricienne, Aiscia Marchio n’est pas peu fière de ses deux origines. D’ailleurs, la toute pétillante jeune femme a fait de son métissage un atout pour vivre une de ces passions. Depuis trois ans, elle se fraye un chemin dans le monde du mannequinat. Photoshooting, défilé et autres concours de beauté lui servent de tremplin pour enrichir sa personnalité et prendre de l’assurance. Après deux mois et demi de vacances dans l’île, elle a repris l’avion mercredi dernier pour poursuivre son aventure. L’Italo-Mauricienne s’est confiée sur ces débuts.
Top fleuri à bretelle, petit short en jeans, et sandales tropéziennes aux pieds, Aiscia Marchio adopte un look relax. Aucune pointe de fantaisie ou d’extravagance chez cette Italienne. Ce style lui colle bien à la peau et reflète un trait de son caractère qui est de ne jamais se prendre la tête. Chez elle, la simplicité se conjugue au quotidien, et qu’elle soit en vacances ou pas, il faut qu’elle soit à l’aise “ Ce n’est pas parce que je suis mannequin qu’il me faut toujours être maquillée ou en talon aiguille. J’aime le faire quand c’est nécessaire mais pour le reste du temps je préfère me sentir libre et ne pas être accrochée à toutes sortes d’artifices. ”
Son envol, Aiscia Marchio l’a pris sous l’aile protectrice de sa mère, Anaz Rosun qui dirige une école et agence de mannequin à Rome : des conditions très favorables qui lui ont permis de s’imprégner progressivement de cet univers, et qui ont fini par l’encourager à tenter l’aventure. La mode, les nombreux grands stylistes italiens et les défilés de mode ont toujours capté son attention, et ce, depuis sa tendre enfance. Néanmoins, la jeune femme n’avait jamais pensé entamer une carrière dans cet univers glamour et fashion. “ J’ai eu de la chance que ma maman évolue dans cet univers mais ce n’est pas elle qui m’a poussée à tenter l’expérience. Ça m’a pris du temps. Mes proches et de nombreuses personnes n’arrêtaient pas de me dire qu’avec mon visage et mon physique, je pouvais être mannequin. Je n’y tenais pas compte car je ne voyais pas ma beauté et aujourd’hui encore, j’ai du mal à croire que j’ai franchi le pas. Je me découvre sous une autre facette et j’espère ne pas m’arrêter en si bon chemin. ”
Fan incontestée de Bianca Balti, célèbre top model italien, Aiscia Marchio s’inspire du parcours de cette dernière qui était semé d’embûches avant d’atteindre le sommet. Elle ne compte pas brûler les étapes, et malgré son jeune âge, elle peut compter sur sa maturité, son côté réaliste et sa prudence pour bien aborder la suite de son avenir. Le plus important, selon elle, est de vivre le moment présent et se construire peu à peu. L’Italo-Mauricienne ne mise pas uniquement sur sa beauté. 2014 sera cruciale pour elle car elle entame sa cinquième et dernière année d’études en tourisme commerciale et économie. A ce propos, elle explique : “ Certes être mannequin peut faire rêver. On rencontre beaucoup de gens, ça ouvre des portes et nous sommes sous les feux des projecteurs. Même si je souhaite entamer une carrière professionnelle dans cette voie, je veux aussi avoir un bon bagage académique. Dans ce métier, il ne suffit pas de compter sur la beauté, il faut aussi être intelligente et toujours avoir une deuxième option car être mannequin, ce n’est pas pour la vie. ”
Grands yeux noisette, bouche pulpeuse, longs cheveux bruns et une peau naturellement bronzée : Aiscia Marchio peut compter sur ses caractéristiques mi-européennes et mi-orientales  pour attirer sur elle les regards. Devant les caméras, elle se laisse facilement prendre au jeu. Dotée d’une aisance et d’une facilité à communiquer, la jeune femme n’hésite pas à satisfaire les demandes des clients. Depuis trois ans, elle prête son image aux pages de magazines pour des vêtements de marques, défile pour de jeunes stylistes et participe à certains concours de beauté. Son plus grand rêve est de se retrouver sur le catwalk des célèbres Giorgio Armani, Valentino, Dolce Gabanna… “ C’est mon principal objectif. Un rêve sans prétention de ma part car je ne dis pas être la meilleure ou la plus belle. Tout ce que j’entreprends dans ma vie, je le fais avec beaucoup de sérieux. J’apprends petit à petit, je m’améliore et je suis confiante de mes capacités. Ce n’est pas un métier facile, trop de jeunes pensent que c’est le cas et font n’importe quoi. Il faut avoir la tête sur les épaules, avoir une bonne hygiène de vie, faire du sport, surtout toujours respecter son corps et s’entourer des gens de confiance. ”
Si les podiums des grands de la mode italienne sont loin d’être atteints, Aiscia Marchio, avec l’aide de sa mère, se prépare à travailler sur d’autres projets en misant sur son métissage. Très attachée à ses racines mauriciennes, ses yeux brillent lorsqu’elle partage son bonheur et sa chance de découvrir la beauté du paysage et d’en apprendre toujours et encore plus sur la diversité de notre culture locale. Chacun de ses séjours à Maurice lui procure du “ bien-être ”, elle ne s’en lasse jamais et c’est pour cet accueil reçu qu’elle confie : “ Je compte revenir et organiser un shooting avec une équipe de professionnels. Je veux montrer au monde que Maurice n’est pas juste paradisiaque mais que les Mauriciennes ont une beauté à part entière. ”

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