ALLIANCE LEPEP : Au No 4 (Port-Louis Nord/Montagne-Longue) , Marie-Claire Monty, « Mettre en avant l’esprit de service »

Arborant un sourire avenant, et avec visiblement le sens de l’accueil, Marie-Claire Monty plaît au premier abord. Âgée de 56 ans, mariée et mère de trois enfants, elle dit tout de go avoir répondu à la demande de son parti de s’engager pour la circonscription No 4. La rectrice du Collège Père Laval dit ainsi vouloir apporter « un certain rayonnement » à travers sa candidature. « Je mets aussi en avant-plan l’esprit de service. J’ai longtemps contribué au développement communautaire », dit-elle. Ce qui la distingue : « J’ai le contact facile. Et je garde toujours le sourire. » À la question de savoir s’il est facile de se mesurer à des candidates telles que Arianne Navarre-Marie et Kalyanee Juggoo, Marie-Claire Monty dit simplement : « Ce sont des dinosaures de la politique. Je les respecte mais n’oubliez pas que la nouveauté  aussi prime. Être novice sur le terrain, c’est venir de l’avant avec des idées nouvelles et, surtout, être à l’écoute des autres. » Marie-Claire Monty s’arrête un instant à Sainte-Croix et part à la rencontre des gens qui la sollicitent. C’est aussi l’occasion pour elle, qui est un nouveau visage pour l’électorat, de se faire connaître. Une poignée de main et une présentation rapide, tel est son mode opératoire. « La femme est combative. Mon rôle est de répondre aux attentes des gens. Il y a le logement, le problème de l’eau, celui de l’électricité… Il est terrible de voir qu’à l’aube de 2015, des familles n’ont toujours pas l’électricité. » Bien qu’habitant Quatre-Bornes, Marie-Claire Monty estime « importante » sa candidature au No 4. « Il y a beaucoup de régions délaissées. Les habitants font face à de nombreux problèmes de drains, d’asphaltages de routes… Il leur faut un encadrement. » Mais Marie-Claire Monty parle surtout de l’accueil qu’elle a reçu, en insistant : « De Crève-coeur à Baiash en passant par Les Mariannes, Congomah et Notre-Dame. J’ai été reçu dans des familles hindoues et je dois dire que j’ai eu la chance de vivre un moment de vrai mauricianisme. L’accueil a été des plus chaleureux. »  
Marie-Claire Monty dira que l’enseignement a beaucoup forgé son caractère, ce qui est aujourd’hui un atout en politique afin de « mieux comprendre les gens ». Parlant de ses chances d’être élue, Marie-Claire Monty est catégorique : « Il n’y aura pas de défaite. Les femmes sont des battantes, elles sont sur tous les fronts. Et s’engager en politique, c’est aussi se battre en insufflant de nouvelles idées et, surtout, être proche de ceux qui sont dans le besoin. On est élu pour alléger les souffrances. »

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