Anil Gayan : « Désormais l’assainissement des finances des partis politiques »

Le ministre du Tourisme a fait remarquer qu’il y a un « débat constant » sur les financements des partis politiques depuis 2000 et qu’à chaque fois il y a eu une demande récurrente pour une loi en ce sens pour plus de transparence. « Ce projet de loi représente une occasion splendide pour assainir les financements des partis politiques », a lancé Anil Gayan.

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Selon le ministre du Tourisme, l’opposition a « tort de dire que le gouvernement a attendu la veille des élections générales » pour débattre de la question du financement des partis politiques, car le débat, a-t-il souligné, « est en cours depuis près de 20 ans », rappelant le rapport de la Commission Sachs. « Nous ne sommes pas le seul pays au monde à débattre de cette question. Tout le monde recherche un système qui soit sain. Ce que nous proposons n’est pas la perfection, mais nous devons commencer quelque part », croit le député du ML. « Avec ce projet de loi, nous allons soumettre l’opposition à un test pour voir s’ils ont vraiment envie de changer la situation. »

Le ministre du Tourisme n’est pas d’accord avec une contribution de l’État aux finances des partis politiques, car ce système, d’après son analyse des expériences étrangères, « ne garantit pas une élimination de la corruption ni une réduction des dépenses des partis » politiques. « Les deux seuls pays où un tel système a répondu aux objectifs fixés sont le Japon et l’Allemagne », a indiqué le ministre Gayan.

À son avis, les provisions de ce texte de loi par rapport aux donations permettront « un meilleur contrôle des sources de financement » et « décourageront toute tentative d’ingérence des gouvernements étrangers et de foreign entities » dans l’organisation des élections au plan local. « Nous allons maintenir notre indépendance au plan international. No foreign entity will be in a position to give donations », a dit, sur un ton convaincu, Anil Gayan. Ce dernier a aussi applaudi la clause relative au nombre de « bases » par circonscription lors du déroulement des élections. « The most important thing in this bill according to me is the provision about “labase” », a commenté le ministre Gayan, qui a relaté quelques incidents survenus à une heure très tardive dans des “bases” durant les précédentes campagnes électorales. Soulignons que le projet de loi préconise une seule “base” par circonscription.

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