ANNE, 68 ANS, ET MÈRE DE SWEETIE : “Qui s’occupera de ma fille handicapée et épileptique après ma mort ?”

À 68 ans, Anne s’occupe seule de sa fille Sweetie, handicapée et souffrant de crises d’épilepsie. Cette mère a consacré toute sa vie à sa famille et spécialement à son enfant malade. Anne craint que sa fille ne soit livrée à elle-même le jour où elle ne sera plus de ce monde. Personne ne veut prendre Sweetie sous sa charge. Anne est rongée par la peur que sa fille ne s’en sorte pas.
Entre la maladie de sa fille unique, sa santé qui se fragilise avec l’âge, les problèmes familiaux, Anne ne sait plus comment s’en sortir. Le regard perdu, le visage crispé, tout s’emmêle dans sa tête. Anne est angoissée quand elle pense à ses nombreux soucis. Sa principale préoccupation demeure l’état de santé de sa fille Sweetie. Elle craint que personne ne veuille prendre celle-ci en charge le jour où elle ne sera plus de ce monde. “Je me fais vieille. Je peux mourir à n’importe quel moment. Qui s’occupera de ma fille ? Sera-t-elle livrée à elle-même alors qu’elle ne peut même pas se donner un bain, seule ?”
Anne, 68 ans, est veuve depuis quatre ans. Elle est aussi maman d’un fils, qui est marié et père de deux enfants. Celui-ci a déjà renoncé à la garde de sa soeur à la mort de sa mère. “Vous comprenez mieux pourquoi je ne peux avoir l’esprit tranquille et pourquoi cette situation me rend folle. Je sens que je perds la tête. Je n’arrive plus à réfléchir comme avant. Je suis désespérée !”
Handicapée depuis la naissance, Sweetie n’a pas eu une existence facile. Aucun médecin n’avait diagnostiqué la malformation de ses pieds. Au fur et à mesure qu’elle grandissait, sa maman constatait que ses membres étaient courbés vers l’intérieur et qu’elle ne pouvait se déplacer à quatre pattes.
Sweetie n’avait alors que 7 mois. Ont alors démarré les nombreuses visites chez des spécialistes. Après qu’un médecin du privé eut finalement constaté que le développement de la petite ne se passait pas normalement, un traitement spécialisé a été requis afin de lui offrir une chance de marcher un jour.

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