ANOUCHKA ZUEL : Du muscle en toute élégance

Sur son passage, la demoiselle ne laisse pas insensible. Cheveux noirs saillants, pantalon stretch rose bonbon, débardeur moulant et courbes avantageuses. Des alliés fidèles de la sporty girl pour ses coachings en salle de gym. Bien consciente de ses atouts, Anouchka Zuel fait partie de la nouvelle vague de Fitness Lovers, connu sous le nom de “Fit Thick”. Une tendance très commune sur Instagram qui s’émancipe du stéréotype de la femme mince ou trop musclée, mais prône plutôt un retour au naturel en assumant et travaillant ses courbes et rondeurs pour se maintenir au top.
Quand la sporty lady de 26 ans débarque au Club Moving Gym & Fitness dans sa Mini Cooper, elle a l’art et la manière d’attirer les regards sur elle aussitôt qu’elle met un pied à l’extérieur. Merci à dame nature, mais ses formes, Anouchka Zuel les sculpte quotidiennement à grands coups de séance de sports. Grâce à ses publications où elle n’hésite pas à exhiber son physique avantageux, la coach sportive s’est fait une belle renommée sur les réseaux sociaux. Sollicitée au beau milieu du photoshoot pour un selfie par un de ses Followers, c’est avec le sourire que la sport addict se prête au jeu. « Ça m’arrive très souvent d’être interpellée pour des photos dans la rue par des gens qui suivent mon actualité via Instagram. Certes, c’est très flatteur, mais ce n’est pas pour autant que je prends la grosse tête », confie-t-elle. Dans ce domaine à Maurice, “je me suis fait un petit nom. Quoique ma plus grande fierté, c’est d’avoir beaucoup travaillé pour arriver où j’en suis, enchaînant au début des journées de presque douze heures en salle.”
Dans la moyenne
Durant son adolescence, Anouchka Zuel affichait un corps svelte, “qui n’était pas pour me déplaire car je n’ai jamais été complexée par mon physique”. En entrant dans l’univers du fitness à 21 ans, elle découvre toutefois un tout autre monde. Inspirée sur Instagram par des icônes mondiales tels que Michelle Lewin, voire Serena Williams dans leurs attitudes de fitness, elle change du tout au tout son mode de vie et surtout son alimentation. Entre poids et body-building, travailler et manger sainement devient un élément essentiel de son succès. La jeune femme se définit aujourd’hui comme une “Fit Thick”. Elle pratique la modération, qualifiant sa morphologie comme moyenne, “ni mince ou trop musclée, mais plus dans la forme appropriée”. Et au cours des dernières années, elle a transformé son amour de la condition physique en carrière. “À travers des exercices adaptés, j’entraîne les femmes à avoir des rondeurs et les accepter. Il s’agit d’être en forme et en bonne santé dans nos propres formes, sans aucun régime”. Ça va de la tonification des bras et des jambes à la prise de muscle, bien qu’elle juge personnellement “pas assez féminins les exercices abdominaux pour muscler son ventre”. La sportive aspire à représenter les femmes qui souhaitent construire et maintenir des courbes de manière naturelle et saine. Le secret, répète-t-elle, c’est le temps et l’alimentation. “Toutes les femmes devraient prendre le temps de s’occuper d’elles et ne pas se laisser aller. Chaque seconde, chaque minute, chaque heure et chaque repas comptent. Pour moi, c’est une routine et pas un luxe”.
Sex-appeal
La condition physique a toujours rythmé la vie d’Anouchka Zuel, non seulement pour cultiver ses courbes, mais aussi pour entretenir sa féminité. Quand elle n’est pas dans ses baskets, on la retrouve perchée sur ses talons aiguilles, drapée dans des robes moulantes aux couleurs flashy. Elle nous assure, non sans un petit amusement dans le regard, que c’est “ma tenue de tous les jours, que ce soit pour prendre un café, déjeuner au resto ou faire simplement des courses au supermarché du coin. Je n’ai quasiment pas de jeans dans ma garde-robe”. Des accoutrements caliente qu’elle porte avec classe et élégance et qui ne passent guère inaperçus. Cependant, bien dans sa tête et dans son corps, autant qu’on la mate, la jeune sportive ne se prive pas non plus de renvoyer la gentillesse au passage. “Évidemment, je joue sur mon sex-appeal. J’ai un corps qui me plaît et je m’affiche sans aucun complexe”. Une attitude décomplexée qui fait évidemment mouche, que ce soit auprès du marchand de banane qui lui fait des remises ou encore du businessman aux petits soins. Avec une mère coiffeuse qu’elle admire, la petite Anouchka a évolué dans l’univers de la beauté et intégré très vite l’idée que “bien s’entretenir et soigner son apparence était très important en tout lieu et en tout temps”.
Positive attitude
Du haut de ses 1m64 pour ses 58 kg, la principale intéressée exploite depuis de longues années la positive attitude dans son regard sur la vie. Elle croit dur comme fer que la négativité peut être détournée en positivité. “Presque jamais en colère, je prends la vie très positivement et recherche le meilleur en chaque personne. Je vois souvent des gens complexés mais si merveilleux que j’essaie de leur faire prendre conscience de leur grande richesse intérieure”. Pour ce faire, Anouchka Zuel se veut à la fois une oreille attentive, une grande soeur sur qui compter, mais aussi un guide pour secouer et orienter ceux qui en ont besoin. “Tu es ce que tu es, personne ne connaît ta réalité, autant vivre comme tu veux”. Au-delà de sa plastique, sa Mini Cooper, et autres vêtements de marque, “je ne suis pas une princesse et me retrousse les manches comme tout le monde. Je suis simple et vis selon mes moyens, sans extravagances, des valeurs que m’ont inculquées mes parents et mon vécu”.
Boute-en-train
Encadrée par une famille bienveillante et un entourage protecteur, Anouchka Zuel a eu un parcours classique. Elle a grandi dans les beaux quartiers de Quatre Bornes, a connu les montagnes russes de l’adolescence. La passionnée de fitness parle d’une scolarité moyenne mais intense “étant le genre de nana très amicale et boute-en-train qui n’a pas peur du ridicule, quitte à faire le pitre pour faire rigoler mes amis”. Un brin touche à tout, elle s’impliquait dans toutes les activités extrascolaires, entre foot, volley et défilés. “Des hauts et quelques bas qui ont forgé ma personnalité de femme forte et indépendante et m’ont permis d’avoir la carrière que j’ai”. Elle s’affranchit de la maison familiale à 21 ans et prend son appartement. En quête de sa voie, elle s’envole pour l’Australie pour poursuivre des études plus avancées en esthétisme et coiffure. À son retour, elle atterrit dans un gym, et enchaîne les propositions d’embauches toutes plus attractives que les autres. “Voyant mon potentiel, mon approche et la satisfaction des clients, mes employeurs m’ont poussée à me surpasser dans cette discipline”. Elle fait un saut dans l’île soeur et revient avec une formation en Zumba dans ses valises. Ambitieuse, elle met ses acquis, ses rencontres et sa persévérance à contribution pour atteindre ses objectifs. “Dans le domaine du fitness, j’ai très vite joué dans la cour des grands. J’ai aussi rencontré des obstacles avec des gens qui veulent te mettre des bâtons dans les roues et reçu des coups qui m’ont fait mûrir. Je demeure fidèle à ma philosophie de prôner le positif en tout temps”.
Independent Woman
Anouchka Zuel a récemment été recrutée comme Coach Cooperate dans une compagnie privée de renom, et donne des cours de Fitness et Zumba à temps partiel. À la fleur de l’âge, elle est consciente que ce monde où elle tourne à plein régime n’est pas éternel. La raison pour laquelle dans un futur proche, elle aspire à être propriétaire de son centre de remise en forme, alliant gym et esthétique, “et pourquoi pas me lancer dans les affaires ? I want to be a successful and independent woman. C’est très important pour moi qu’une femme travaille et soit indépendante sans devoir dépendre d’un soutien masculin. De nos jours, rien n’empêche une femme de faire ce que les hommes peuvent faire”.
D’ailleurs, elle débarque en octobre avec des projets pleins les talons aiguilles avec un produit international au niveau thérapeutique et sportif. Mais en attendant ces quelques mois, c’est motus et bouche cousue. Mariage et bébés ? Une idée présente mais très éloignée pour la jeune carriériste…

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