APPEL DE BÉRENGER AUX JEUNES À LALLMATIE : “Na pa perdi lespoir dan lavenir zot pays”

Commentant les présentes relations industrielles, d’une part, dans le transport, de l’autre, dans le port, Paul Bérenger estime que le dialogue s’impose comme “la seule voie possible”. Il conseille donc, de nouveau, dans ce contexte, le Premier ministre, Navin Ramgoolam, de s’inspirer du Brésil où, dit-il, face à la fronde sociale, les autorités ont opté pour la même voie du dialogue. Le leader du MMM conseille, parallèlement, les syndicats à faire “très attention” car, dit-il, “par la faute du gouvernement, le pays est dans une situation très difficile”.
Paul Bérenger juge que la situation est “très dangereuse dans le pays”. Il s’interroge, à ce propos, sur le dénouement final que prendront les présents conflits industriels dans le transport et dans le port. Se disant “entièrement solidaire” des syndicats impliqués dans ces conflits, il leur adresse, quand même, un “conseil d’ami”. “Bravo pour l’unité syndicale retrouvée mais il convient de faire très attention car, par la faute du gouvernement, le pays est dans une situation très dangereuse”, dit-il.
Commentant la situation à la Corporation Nationale de Transport (CNT), le leader du MMM estime qu’après que l’Attorney General a été contraint de partir, c’est, cette fois, le ministre Anil Bachoo qui aurait dû céder sa place. Il tient le Premier ministre, Navin Ramgoolam, responsable de ce que’il qualifie de “volte-face” du gouvernement pour ce qui concerne la desserte des lignes d’autobus. “Il est clair que Navin Ramgoolam a tenu la ligne dure”, dit-il. D’où ce qu’il juge être la “situation extrêmement dangereuse” qui prévaut, désormais.
Le leader du MMM “conseille au chef du gouvernement de ne pas user de menaces” comme l’ont fait, dit-il, les ministres Bachoo et  Mohamed. “Il ne faut surtout pas recourir à la répression. La situation du jour impose le dialogue qui est la seule voie possible”, déclare Paul Bérenger qui appelle, dans ce contexte, Navin Ramgoolam à s’inspirer de ce qui se passe, ces jours-ci, au Brésil où, rappelle-t-il, là-bas aussi, face à la fronde sociale, les autorités privilégient le dialogue.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -