APPEL — POSSESSION DE DROGUE : Une Seychelloise devra s’acquitter de son amende de Rs 100 000

Condamnée à Rs 100 000 d’amende par la cour intermédiaire pour possession de substances illicites, une Seychelloise a décidé d’interjeter appel. Son recours a cependant été rejeté par le Senior Puisne Judge Keshoe Parsad Matadeen et la juge Saheeda Peeroo.
Poursuivie sous deux chefs d’accusations devant la cour intermédiaire et pour possession de drogue, une Seychelloise avait plaidé non coupable. Toutefois, la prévenue a été condamnée à payer une amende de Rs 50 000 sous chaque chef par le magistrat. Insatisfaite de la sentence de la cour de première instance, elle a alors décidé de faire appel. Elle a retenu les services du Senior Counsel Me Ivan Collendavelloo et de l’avoué Me Pazhany Rangasamy.
Au moment des faits, l’accusée, Office Manager chez Mailmaster Proprietary Ltd, avait en sa possession tablettes de Tramadol et de Zolpidem. Ces produits, proscrits à Maurice, étaient dans leurs emballages d’origine.
L’avocat de l’accusée, Me Collendavelloo, est d’avis que sa cliente n’était qu’une employée de Mailmaster Proprietary Ltd qui a suivi les instructions de ses supérieurs. Elle estimait que son employeur faisait des transactions honnêtes dans le Free Port et qu’il  disposait de tous les permis requis.
Selon l’avocat de l’Office Manager de Mailmaster Proprietary Ltd, le magistrat n’a pas su analyser les preuves au dossier, notamment le témoignage du pharmacien d’État qui avait soutenu que l’employeur de l’appelante a le droit d’avoir ces produits en sa possession dans le cadre de ses activités dans le Free Port. Me Ivan Collendavelloo (SC) a également soutenu que les preuves montrent que Mailmaster Proprietary Ltd s’est informée auprès du ministère de la Santé sur les permis à détenir pour les besoins de ses opérations et que ses activités étaient sous le contrôle régulier de BPML et des agents des douanes. L’avocat a souligné que sa cliente a réfuté qu’elle savait que les substances stockées dans les locaux de la société étaient illicites.
Considérant le raisonnement de la cour intermédiaire fondé, le Senior Puisne Judge Keshoe Parsad Matadeen et la juge Shaheda Peeroo ont rejeté la requête de la Seychelloise.

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