Meurtre de Panjalay Tetapoolay : Armoogum Murday écope de 28 ans de prison

Poursuivi devant les Assises pour le meurtre de sa voisine, Panjalay Tetapoolay, commis en 2013, Armoogum Murday, mécanicien de son état, a été condamné hier à 28 ans de prison par le juge Benjamin Marie-Joseph.

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Le jeune homme avait plaidé coupable de meurtre. Le corps de la victime avait été découvert le 19 novembre 2013 à son domicile à Chapel Lane, L’Escalier. En prononçant la sentence, le juge est revenu sur les circonstances du drame et a rappelé que le délit de meurtre est « une offense sérieuse ».

Le juge devait aussi faire ressortir que l’accusé est venu de l’avant avec plusieurs versions afi n de faire croire qu’il n’avait aucune intention de tuer la septuagénaire, affi rmant même qu’elle est morte par accident. « Accused tried to be clever and came up with a version that would minimise his implication. His act was brutal and he did not have any compassion for an old defenceless woman that he has known since his childhood », a fait ressortir le juge. Il a ainsi écopé de 28 ans de prison. Les 29 jours qu’il a passés en détention préventive seront toutefois déduits de sa peine.

Le corps de la septuagénaire, aussi connue sous le nom d’Athé et habitant Chapelle Lane, L’Escalier, avait été retrouvé gisant dans une mare de sang. Elle portait également des blessures à la tête. L’enquête de la police a mené à l’arrestation d’Armoogum Murday. Ce dernier était passé aux aveux et avait expliqué à la police comment il s’en était pris à la septuagénaire, qui n’avait pu se défendre. Il explique ainsi qu’en voyant la boutique fermée, il s’est dirigé vers la maison jouxtant le commerce, car il avait un urgent besoin de carte prépayée. Mais face au refus de la victime, pour cause de rupture de stock, l’accusé s’est laissé tenter par l’appât du gain.

Ayant appris que la victime avait touché sa pension les jours précédents, il l’a ainsi forcée à révéler l’endroit où elle cachait ses bijoux et son argent avant de l’assommer. Rappelons que dans le cadre de cette affaire, la belle-fi lle de la victime avait aussi été arrêtée.

Elle avait passé huit jours en détention préventive avant que la charge contre elle ne soit rayée quatre mois plus tard. Estimant que son arrestation par la Major Crime Investigation Team (MCIT) était « illégale et infondée » et qu’elle a été victime « d’abus d’autorité », elle réclame aujourd’hui des dommages de Rs 5 millions conjointement à l’État mauricien et au commissaire de police.

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