ARRIVÉE DIMANCHE: Une Française passe ses vacances en cellule

Une ressortissante française, Maria Daisy Mailly Puylaurant, 62 ans, a débarqué à Maurice dimanche pour des vacances. Mais au lieu de la chambre d’hôtel réservée en son nom, elle se retrouve dans une cellule au poste de police de Midlands pour une rocambolesque affaire de vol montée de toutes pièces. Elle avait accusé un chauffeur de taxi basé au Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport du vol de 6 100 euros. Elle fait face à une accusation de dénonciation fausse et malicieuse.
Les faits de cette affaire sont les suivants. Cette ressortissante française était l’organisatrice d’un voyage à Maurice pour 23 Réunionnais. Ils sont arrivés dimanche après-midi et devaient loger dans un établissement hôtelier des Plaines-Wilhems. Les frais d’hébergement contribués par ces vacanciers et collectés par Maria Daisy Mailly Puylaurant se montaient à 6 100 euros.
Mais le hic est qu’avant d’arriver à Maurice, elle avait déjà dépensé les 6 100 euros et se trouvait dans l’impossibilité de défrayer les notes d’hôtel.
Dans la soirée de dimanche, la Française devait consigner une déposition au poste de police de Vacoas à l’effet qu’elle avait été victime d’une agression et d’un vol de 6 100 euros commis par le chauffeur de taxi. Hier matin, une équipe de limiers de la CID de Vacoas devait effectuer une descente des lieux à l’aéroport pour identifier le chauffeur de taxi. Ce dernier devait faire comprendre aux policiers qu’il avait bel et bien effectué cette course mais qu’à aucun moment, il n’a commis d’agression ou de vol ou encore été témoin de tels événements.
Toutefois, lors d’une nouvelle séance d’interrogatoire serré, l’organisatrice du voyage devait passer aux aveux en soutenant qu’elle avait une fausse dénonciation contre le chauffeur pour éviter des représailles de la part des membres du groupe. Elle a été placée en détention policière à Midlands et les services consulaires de l’ambassade de France ont été informés de la situation et du cas des 23 autres Réunionnais, dont les vacances devaient durer jusqu’au 15 janvier.

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