ART DE LA SCÈNE : « La flûte enchantée » adaptée et interprétée par les enfants de Bambous

Dimanche dernier, les enfants de Bambous, inscrits au « Programme de l’autonomisation de la Fondation pour l’interculturel et la paix (FIP) », ont offert un spectacle inspiré de l’opéra La Flûte enchantée de Mozart à leur invité d’honneur, Jean-Marie Leclézio, Prix Nobel de littérature 2008. La représentation s’inscrit dans le cadre d’une oeuvre communautaire, faisant aussi place aux chants et à la danse et à une prestation des enfants du village de Canot. « C’est un grand moment ! », a affirmé Jean-Marie Leclézio dans une déclaration au Mauricien, à l’issue de ce spectacle qui a eu lieu à la State Secondary School (SSS) de Bambous.
Pour venir à bout d’un pullulement de rats dans le village, les conseillers de Bambous se sont réunis afin de trouver une solution, selon cette adaptation. À ce moment, est apparue une personne qui, avec sa musique, leur a apporté la réponse mais contre paiement…
La pièce s’ouvre avec une marchande, la jeune Rozina, qui crie à tue-tête : « Pistas salé, pistas salé… » Elle porte un panier rempli de cacahuètes et fait le va-et-vient sur scène. Le décor est sobre. Quelques bancs installés pour accueillir les autres marchands de vêtements, de mangues confites et autres commodités. Ils s’y installent. Très vite, des rats, rôles interprétés par une bande d’enfants qui avancent rapidement à quatre pattes et qui imitent le couinement du rongeur, font leur apparition. Pris de panique, les marchands sautent sur les bancs en attendant que les rats disparaissent… Se tient ensuite le conseil du village. À la place de la flûte enchantée, c’est un téléphone portable qui devient l’instrument magique…

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