ARTS MARTIAUX : Dans le cercle du combat rapproché

Bruneau Laurette est un féru d’arts martiaux. Combat rapproché, kempo koppo jutsu ryu, sambo ou encore kapap (art martial d’origine israélienne)… il s’est essayé à toutes ces disciplines. Aujourd’hui, il fait partie du réseau international du kapap, dont il est l’unique représentant officiel dans l’océan Indien. À Maurice, cet instructeur de self-défense dirige également une entreprise spécialisée dans la protection rapprochée.
Son père lui a dit un jour : « Fais ce que les autres ne peuvent pas faire, et ne fais pas ce que les autres peuvent faire. » Dès son plus jeune âge, Bruneau Laurette, aujourd’hui âgé de 37 ans, s’est essayé au judo, puis au kickboxing. Ensuite, et pendant un bon moment, il est devenu une sorte de globe trotter des arts martiaux, cumulant les cours suivis en France, en Angleterre, à Dubai, en Australie, aux États-Unis, ou encore en Israël.
En 2008, il découvre le kapap, cet art martial d’origine israélienne, mélange de tactiques défensives, de close combat et d’auto-défense. Le kapap est utilisé par les forces de sécurité et l’armée israéliennes, la police, les opérations spéciales et les unités antiterroristes. C’est à Paris, à la Fédération des Clubs de Close-combat, qu’il sera formé avant de devenir instructeur certifié.
Le kapap a pour seul but d’enseigner à se protéger et à se préserver, et utiliser tous les moyens possibles pour garantir sa survie. C’est une technique de défense personnelle, ayant pour objectif de donner des outils pour réagir efficacement en cas d’agression. Cette technique de combat n’est pas un sport : c’est à la fois un art martial et un système de défense. « Le kapap, c’est aussi utiliser les points sensibles du corps humain (yeux, gorge, etc…) pour atteindre ou maîtriser l’adversaire », explique Bruneau Laurette. Les techniques sont donc extrêmement dangereuses et peuvent même entraîner la mort.
Particularité des arts martiaux israéliens, les armes à feu sont utilisées à l’entraînement. On doit savoir désarmer un individu et être en mesure d’utiliser son arme ensuite. Parallèlement au kapap, Bruneau Laurette va donc être formé pour devenir instructeur certifié d’armes à feu par la National Rifle Association of America, et suivre des cours d’instructeur à l’Institute of Protection Specialists & Security Contractors (IPSSC). Il suit encore régulièrement des cours et des stages dans ce domaine.
Bruneau Laurette a commencé la pratique des arts martiaux avec le judo, dès l’âge de huit ans. Après plusieurs années, enchaînant cours et compétitions, il obtiendra sa ceinture noire. Au cours des années qui suivent, il continue sa recherche personnelle en diversifiant les apprentissages. Cela lui donne l’opportunité de toucher d’autres disciplines, notamment le kickboxing, qui lui permettra de s’entraîner aux côtés du champion du monde Mervyn Samachetty. Ce dernier va aussi l’initier au valetudo (free fight). Il apprend également l’art du dim-mak (technique consistant à apprendre à porter des coups aux points vitaux) lorsqu’il découvre le kapap.
Bruneau Laurette a également fait de la protection rapprochée son métier. Comment réagir face aux intimidations, menaces, harcèlement…? L’instructeur de self-défense dirige aujourd’hui une entreprise spécialisée dans ce domaine. Il propose, de plus, des formations aux métiers de garde du corps, chauffeur de sécurité, ainsi que des services dans le domaine de la sécurité internationale et événementielle.
Ayant atteint les niveaux les plus élevés dans les arts martiaux qu’il pratique, cet habitant de Moka, marié et père de trois enfants, compte entamer, l’année prochaine, une formation débouchant sur un diplôme en International terrorism, terrorisme maritime et aérien.
Pour le contacter : 499 28 73 / 760 79 54

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