ASSEMBLÉE NATIONALE: Le directeur du Club M sur le gril

L’opposition a mis hier le ministre des Sports Devanand Ritoo au pied du mur avec un dossier compromettant sur le ressortissant italo-belge Pietro Allata, récemment nommé à la tête du Club M. Ce qui a donné lieu à de vifs échanges entre les deux camps.
Le ton est monté à l’Assemblée nationale hier suite à une question de Franco Quirin sur le choix de l’homme d’affaires italien Pietro Allata pour la relance du football à Maurice. Le député MMM voulait connaître les terms and conditions selon lesquels celui-ci a été engagé. À cela, le ministre des Sports Devanand Rittoo devait répondre qu’il n’y avait à ce jour, aucun contrat formel entre la Mauritius Football Association (MFA) et le principal concerné.
Mais les débats ont vite pris une autre tournure lorsque le leader de l’opposition Paul Bérenger a demandé à Devanand Rittoo s’il était au courant de l’existence de plusieurs actions légales contre cette personne en Belgique et à Maurice. Ce à quoi, le ministre a répondu que la MFA est une fédération autonome et qu’il ne s’ingérait pas dans les affaires internes.
La protestation n’a pas tardé dans les rangs de l’opposition avec Franco Quirin soutenant être en présence d’une lettre dans laquelle la MFA annonce au principal concerné que ses services ont été retenus sur les « recommendations » du ministère. Une nouvelle protestation devait alors se faire entendre dans les rangs de la majorité cette fois. Ministres et backbenchers ont demandé au député de déposer cette correspondance à l’Assemblée.
Mais l’opposition ne lâcha pas prise pour autant, Paul Bérenger demandant à Devanand Rittoo si Pietro Allata avait un permis de résidence en bonne et due forme et était autorisé à collecter de l’argent pour le football.
Alors que le ministre des Sports annonçait qu’il allait faire une enquête à ce sujet, le député mauve Veda Baloomoody a soutenu que Pietro Allata multipliait actuellement les démarches pour obtenir un permis de travail à Maurice. Il devait même inviter les Services de l’immigration et le ministère du Travail à enquêter sur son caractère.

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