ASSOCIATION JOIE DE VIVRE UNIVERSELLE : Une école spécialisée ouverte en janvier

L’organisation non gouvernementale Joie de Vivre Universelle — SEN School, fondée en décembre 2008, s’est donné pour objectifs, entre autres, de prodiguer des thérapies en individuel aux enfants, âgés de trois à 11 ans, atteints de déficience mentale et des troubles du comportement (autistes, trisomiques et autres). Le tout dans un espace multisensoriel. Afin d’optimiser le potentiel de ces enfants, cette ONG ouvrira en janvier une école spécialisée qui appliquera les techniques de la méthode ABA, (Analysis Behaviour Analysis), technique destinée aux enfants atteints de trouble du comportement.
« Il y a une grande possibilité d’optimiser le potentiel de ces enfants. Tout réside dans la manière et la méthode de travail qu’on devra adopter. C’est pour cela qu’en janvier, nous comptons opérer une école spécialisée qui sera ouverte de 9 h à 15 h et qui appliquera les techniques de la méthode ABA, (Analysis Behaviour Analysis — voir encadré), méthode destinée principalement aux autistes mais qui sera revisitée par notre équipe de thérapeutes afin d’établir un programme de travail pour l’adapter à un enfant trisomique ou un autre enfant ayant des troubles du comportement », s’enthousiasme la présidente, fondatrice de l’ONG Joie de Vivre Universelle (JdVU) — SEN School, Uma Sooben-Arnauld.
« Nous voulons mettre en place quelque chose de très professionnel. À cet effet, nous aurons le Dr Jean-Marc Michel, (psycho-pédiatre), son épouse (qui elle-même a une grande expérience dans le domaine des SEN schools), ainsi que la compétence nos thérapeutes qui nous permettront d’optimiser le potentiel de chacun de nos enfants », poursuit notre interlocutrice.
« Avec la technique ABA, nous étudions pourquoi l’enfant se comporte de telle ou telle façon. Pourquoi, par exemple, touche-t-il les gens de façon inappropriée ? Pourquoi il leur tire les cheveux ? Pourquoi crie-t-il ? Nous essayons de comprendre… Car c’est souvent sa seule façon de communiquer. Après, nous essayons de modifier son environnement, afin de changer son comportement. On lui apprend à faire des gestes de tous les jours, comme se brosser les dents, le but étant de lui apprendre l’autonomie », explique pour sa part le Dr Jean-Marc Michel.
Uma Sooben-Arnauld révèle de son côté que JdVU s’occupe actuellement de 15 enfants qui suivent des thérapies en individuel avec nos divers thérapeutes (orthophoniste, ergothérapeute, pschomotricienne, psychologue, physio) dans un environnement multisensoriel. « De nets progrès ont était faits depuis par nos petits bouts de chou », se félicite-t-elle.
Comment fonctionnera cette école spécialisée ?
Selon Uma Sooben-Arnauld, la JdVU, située au Morcellement Sodnac, Quatre-Bornes, a cinq élèves par classe. Ils sont encadrés par deux auxiliaires et un éducateur spécialisé. Cette équipe du corps enseignant travaillera en étroite collaboration avec l’équipe des thérapeutes qui aura la responsabilité d’élaborer un programme individuel pour chaque enfant. « Ce programme devra être appliqué par le Teaching staff et les enfants recevront également des thérapies de groupe mais pour les enfants qui ont besoin de thérapies en individuel, le JdVU – therapy Centre sera là pour les accueillir », explique-t-elle.
Faisant l’historique de son association, la présidente de JdVU raconte que tout a commencé avec la naissance prématurée de son fils Roy, qui souffre par conséquent d’une déficience mentale. « Grâce à des stimulations et des exercices, Roy, qui a actuellement dix ans, fait de grands progrès, aussi bien au niveau moteur qu’au niveau cérébral. Certes, il ne réagit pas comme un enfant de son âge, mais la progression est là », explique la maman.
« Vu les progrès de mon fils jusqu’ici, je souhaitais mettre en place un institut médico-éducatif pour aider des enfants ayant la même pathologie, leur offrant les thérapies appropriées », poursuit Uma Sooben-Arnauld. « D’après la convention relative aux droits de l’enfant, l’éducation est un droit et non un privilège. » Et de regretter les difficultés que rencontrent les rares institutions qui accueillent les enfants souffrant de déficience mentale et des problèmes de comportement.
(Tel : 5 769 2165)

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -