ATHLÉTISME : « Priorité au collectif » explique Éric Milazar

« C’est le club de sprint qui prend forme en vue de bâtir l’esprit d’équipe pour les Jeux des îles 2015 », lance fièrement Éric Milazar en montrant l’équipe de sprints-haies qu’il a réunie pour deux semaines de stage. Ils sont plus d’une trentaine d’athlètes mauriciens et rodriguais en effet, l’équipe de sauts y compris, à s’entraîner ensemble depuis lundi, parfois au stade de Bambous, comme hier matin, parfois à Réduit dans l’après-midi.
Le soleil est à son zénith lorsque le groupe arrive presque à la fin de cette brûlante séance sur la piste et le sautoir du stade Germain-Comarmond. L’intégration des athlètes rodriguais au stage vise à favoriser dès à présent la bonne entente au sein de l’équipe. Ils sont accompagnés de leurs coaches Moréno Spéville et Henrico Louis, responsables de sprint à Port Mathurin. Mais leurs athlètes sont regroupés avec les sprinters et autres hurdlers sous la coupole d’Éric Milazar, Steve Legentil, Hervé Seerungen et Nanda Chinapyel durant la quinzaine.
Quant aux sauteurs, ils sont placés sous la garde des entraîneurs français du Club de Nancy, Thierry Lecerf et Hervé Delarass. Ces derniers sont arrivés à Maurice aux frais du Trust Fund for Excellence in Sports (TFES). Par contre, le volet sprint-haies est à l’initiative de l’Association mauricienne d’athlétisme.
À trois ans de l’événement indianocéanique, « c’est le collectif qui prime », insiste Steve Legentil. Et à Éric Milazar de poursuivre : « Ce n’est plus chacun pour soit, car nous avons mis au point un programme collectif pour construire ce club de sprint-haies et sauts. Nous cherchons à créer plus d’entente de manière à bâtir l’esprit d’équipe. Mais le plus important sera de faire le suivi. Car il faut envisager sérieusement de se revoir plus fréquemment, soit chaque mois pendant toute une année jusqu’aux Jeux des îles. Tout cela en dehors des compétitions qui devraient commencer à partir de janvier-février jusqu’au meeting international où commenceront les préparatifs des équipes de relais », explique-t-il, très convaincu que ce n’est qu’à ce rythme que « l’équipe pourra avancer ensemble. »

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