ATTOUCHEMENTS SUR SA PETITE-FILLE (5 ANS): Un homme de 63 ans obtient le bénéfice du doute

La magistrate Niroshini Ramsoondar, siégeant en Cour intermédiaire, a accordé le bénéfice du doute à Pierre Nicole Desperles, 63 ans, accusé d’attouchements sur sa petite-fille de cinq ans. La magistrate a considéré le témoignage d’une proche, une éducatrice très active dans le social, ayant témoigné en cour que la fillette lui a confié qu’il ne s’est rien passé entre son grand-père et elle et que c’est sa mère qui lui a dit d’incriminer son grand-père.
Pierre Nicole Desperles était poursuivi sous une accusation de « causing a child to be abused by him » en violation aux sections 14 (1) (a) (2) (a) & 18 (5) de la Child Protection Act. Il a plaidé non coupable.
La mère de l’enfant, en 2008, s’est séparée de son époux, qui est le fils de Pierre Nicole Desperles. Mais, la petite a continué à vivre avec son papa chez ses grands-parents dans la maison familiale située à Beau-Bassin. La petite fille rendait visite à sa mère à Pamplemousses durant le week-end et les vacances scolaires.
L’incident se serait passé en 2009 ; la fillette était alors âgée de cinq ans. Toutefois, le rapport de l’examen médical pratiqué sur la fillette ne mentionne aucune blessure à ses parties génitales.
La fille a déposé en cour quand elle avait huit ans. Elle a expliqué que ce jour-là que son petit frère et elle faisaient une sieste après être rentrés de l’école. Son grand-père se serait déshabillé et aurait tripoté ses parties intimes. Elle a aussi déclaré que son grand-père lui aurait interdit de révéler cet incident à quiconque.
Le père a indiqué à la cour que sa fille avait préféré se confier à sa mère qui à son tour devait lui faire part de l’incident. Sa fille se serait par la suite confié à lui le 17 janvier 2010 et il a rapporté la cas à la police le 5 février.
Le père aurait alors conduit la fille chez une tante afin qu’elle se confie à elle. Cette dernière a témoigné en cour que la petite fille lui dit qu’il ne s’était rien passé entre elle et son grand-père et que c’est sa mère qui lui a demandé d’incriminer le grand-père. Le père de la petite fille a également soutenu qu’il a toujours entretenu de bonnes relations avec son père et qu’il n’y a jamais eu de différends entre sa femme et lui à propos de l’héritage.
Pierre Nicole Desperles a nié les accusations à son encontre. Il a soutenu que son fils et sa bru n’avaient aucune raison de se disputer à propos de ses biens car son fils allait en être l’hériter. Il a soutenu qu’il a été victime d’un coup monté.
Après avoir écouté le témoignage de la tante, la cour a conclu que cette dernière n’a aucune raison de mentir. La cour s’est aussi basée sur le fait qu’à cet âge les enfants sont généralement perturbés par ce genre d’incident qu’ils arrivent difficilement à raconter alors que la petite fille était elle venue raconter de façon explicite ce qui s’est passé bien qu’elle ne se souvenait pas avoir rendu visite à sa tante par la suite. D’autre part, la magistrate a retenu le fait que le délit allégué aurait eu lieu entre novembre 2009 et décembre 2009 mais que ce n’est qu’en février 2010 qu’il a été rapporté à la police.
La magistrate Niroshini Ramsoondar siégeant en Cour intermédiaire a accordé le bénéfice du doute à Pierre Nicole Desperles.

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