AU CENTRAL CID, HIER : Me Kwan Tat : « Mo inn donn li ban konsey légal »

L’avocat Dick Kwan Tat, dont le nom a été cité dans l’affidavit juré par Hussein Abdool Rahim, a passé plus de deux heures dans les locaux du Central CID jeudi où il a expliqué aux enquêteurs ses liens avec les différents protagonistes dans l’affaire Betting 365. D’emblée, l’homme de loi a avancé qu’il ne connaissait pas son accusateur, ayant fait sa connaissance sur les recommandations de son ami, l’homme d’affaires Sylvio Sundanum. Comme les deux amis fréquentent le même cercle mondain, le directeur de Dry Cleaning Ltd lui a demandé
d’aider Hussein Abdool Rahim, qui faisait face à une affaire d’escroquerie.
« Comme enn avoka, monn donn li (Abdool Rahim) ban conseil légal », explique Me Dick Kwan Tat au CCID, tout en ajoutant « mo pas ti conner li enn escroc ». Il a fait comprendre aux hommes de l’ACP Devanand Reekoye qu’il a rencontré son accusateur, lequel voulait savoir comment gérer son argent, qu’il voulait faire fructifier. Me Dick Kwan Tat lui a conseillé d’investir dans le wealth management tout en précisant que son “client” lui a déclaré qu’il gagnait cet argent légalement à travers des « betting ». Il a rejeté les allégations portés contre lui sur une rencontre qui aurait eu lieu au bureau de l’ancien Attorney General Ravi Yerrigadoo où les trois (Sylvio Sundanam était absent) ont discuté des moyens pour blanchir de l’argent avec de faux reçus de gains en expédiant le pactole vers des comptes à l’étranger.
Idem en ce qui concerne le fait qu’il a demandé Rs 2 000 à Abdool Rahim pour soudoyer un Court Usher en ce qui concerne le paiement de son variation order. « C’est totalement faux », a insisté l’avocat.
Cependant, Me Dick Kwan Tat n’a pas nié avoir rencontré le whistleblower en cour le 10 mars 2017. Me Dick Kwan Tat a déclaré à la police ne pas savoir si Hussein Abdool Rahim a rencontré l’ex-Attorney General, ou si les deux ont échangé des messages. En ce qui le concerne, il a remis aux enquêteurs son cellulaire, lequel contient des correspondances échangées avec le whistleblower. Selon lui, ces messages prouveraient que son accusateur est un escroc qui avait l’intention de blanchir de l’argent. Les éléments de l’Information and Technology Unit de la police vont examiner ces données avant de décider de la marche à suivre. À la fin de son interrogatoire au CCID, Me Dick Kwan Tat n’a pas souhaité faire de déclaration à la presse. « Peut-être plus tard. Pas maintenant », a-t-il affirmé.

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