AU J&J AUDITORIUM: Cette belle Mélodie du bonheur

Incursion dans l’univers de Maria et de ses amis de La Mélodie du bonheur (Sound of Music), lors d’une séance de répétition au J&J, à Phoenix, la semaine dernière. Choeurs, comédiens, musiciens et metteur en scène s’étaient retrouvés dans une ambiance de grande amitié pour mettre au point les préparatifs autour de cette comédie musicale qui sera présentée par Gérard Sullivan et ses complices dans quelques jours.
Des enfants qui répètent assidûment leurs textes et poussent la chansonnette en compagnie de la chef des choeurs, Katrin Caine. À l’entrée de l’auditorium J&J à Phoenix, où se déroulaient les répétitions pour la comédie musicale La Mélodie du bonheur la semaine dernière, l’ambiance était enthousiaste et dynamique. Hauts comme trois pommes, les petits se donnaient à coeur joie dans les reprises des titres de la comédie musicale.
Cette envie de s’appliquer à son jeu de scène et à son personnage se ressentait également à l’intérieur de l’auditorium où choeur, comédiens, musiciens et metteur en scène étaient réunis dans une atmosphère détendue mais studieuse.
Répétitions.
Dans un coin de la salle, copie de chants en main, quelques membres du choeur s’appliquent. Un peu plus loin, Jean-Claude Antoinette et une comédienne de la troupe peaufinent leurs textes. Ils sont nombreux à s’isoler pour répéter pendant que les musiciens du groupe Witness, dirigés par Clifford et Gérald Grenade, accordent leurs instruments.
Pour s’assurer du bon déroulement des opérations, Gérard Sullivan, le metteur en scène de La Mélodie du bonheur, passe à la loupe les moindres détails concernant le spectacle. “Les premières répétitions dédiées à l’aspect théâtral et la partie chant ont débuté il y a quelques mois”, souligne Adeline Forget, membre de la troupe, qui assiste également Gérard Sullivan à la réalisation de ce spectacle. Le plus gros défi de ces premiers mois était de transformer les chanteurs en comédiens. Car ces deux aspects (chant et comédie) sont importants dans La Mélodie du bonheur. “Cette oeuvre comprend des morceaux qui demandent une bonne technique vocale. Il faut également que le comédien ait une bonne présence scénique”, confie Adeline Forget.
Ambiance.
Inspirée de l’histoire vraie de la chorale familiale Von Trapp au début de la Seconde Guerre mondiale en Autriche, La Mélodie du bonheur est une comédie musicale de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II, qui fut adaptée pour le grand écran en 1965. Elle raconte l’histoire de Maria, postulante au caractère fantasque, qui a du mal à s’adapter à la rigueur du couvent.
Elle se retrouve gouvernante au sein d’une famille de sept enfants, dirigée par un capitaine à la retraite, qui régente sa famille de manière quasi militaire. Pour Maria, qui a toujours une chanson dans la tête et un sourire au coin du coeur, cette ambiance est déconcertante. Mais très vite, son entrain et sa joie de vivre contribueront à changer les choses. Les situations inattendues et les chansons se succèdent et Maria trouvera sa vraie place dans la maisonnée…
Beauté.
C’est après avoir assisté à la version londonienne de La Mélodie du bonheur à Toronto, il y a trois ans, que le metteur en scène a eu l’idée de monter la comédie musicale à Maurice. Gérard Sullivan, dont l’enfance a été bercée par les chansons de cette oeuvre, fut fasciné par la beauté du spectacle auquel il avait assisté. “À la même l’époque, le projet de La Traviata était en suspens. C’était l’occasion de proposer La Mélodie du bonheur.”
Produit en collaboration avec Opera Mauritius et l’agence sud-africaine Dalro, la comédie musicale offre l’occasion à Gérard Sullivan de retrouver certains complices de ses précédentes productions, dont Carol Lamport, Jean-Claude Antoinette, Thierry Béchard, Dominique Couve et Adeline Forget. Parmi les autres comédiens qui évolueront sur scène, nous retrouvons Katrin Caine, Ingrid Ducasse, Yann Erasmus, Bérengère Couve et Diane Hardy. “Une troupe qui s’est construite par affinités et par amour du spectacle. Gérard a réuni autour de lui des gens qui ont voulu tenter l’aventure”, précise Adeline Forget.
Rigueur.
Une aventure qui se poursuivait la semaine dernière sur la scène du J&J, avec le filage du spectacle, en décortiquant les scènes les unes après les autres et en travaillant les transitions musicales.
Après le warm up des choeurs, place à l’Acte II de La Mélodie du bonheur, au moment où Maria et le capitaine reviennent de leur voyage de noces. Jean-Claude Antoinette, Thierry Béchard, Katrin Caine et les enfants sont sur scène. Ils sont dirigés avec la plus grande rigueur par Gérard Sullivan, qui leur donne de temps à autre des instructions sur l’attitude à adopter, l’expression faciale ou le ton à employer. Des conseils précieux pour les comédiens. C’est dans une ambiance chaleureuse et décontractée que les répétitions se sont déroulées.

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