AU PARC NATIONAL DES GORGES DE LA RIVIÈRE-NOIRE : Protestation contre l’allocation d’un second étal à un même marchand

L’octroi d’un second étal à un marchand de produits artisanaux aux Gorges de la Rivière-Noire suscite la colère et la frustration des autres marchands. D’autant qu’avec l’installation de ce commerçant à cet 2e étal, situé à un point stratégique du site, le business des autres commerçants commence à en pâtir.
“Nous avons effectué plusieurs demandes auprès des autorités pour pouvoir bénéficier de cet emplacement et, à chaque fois, la réponse a été négative”, témoignent quelques marchands. Selon eux, depuis qu’ils sont installés sur ce site, les responsables du parc national leur ont fait comprendre que le 2e étal restant devait rester libre et servirait au ministère de l’Agroindustrie dans le cadre  d’expositions ou autres manifestations. Cependant, il y a quelques mois, une proche parente d’un des dix marchands sur le site s’est installée à cet étal pour vendre ses produits. Ce qui provoque la colère des autres commerçants, s’interrogeant sur le back-pedalling des autorités quant au fait de ne pas allouer cet étal à quiconque.
Outre le fait que la commerçante en question opérerait en réalité, selon les autres marchands, pour le compte de son parent qui a déjà un étal au parc national, les marchands sur ce site déplorent qu’il n’y ait pas eu de tirage au sort pour l’allocation de cet emplacement. Du coup, la nouvelle commerçante, bénéficiant d’un site stratégique, raflerait la majorité des clients au passage. “C’est une menace pour notre gagne-pain”, disent les autres marchands, indiquant qu’une fois les touristes s’étant arrêtés au 2e étal, ils ne s’intéressent pas aux autres marchands présents.
L’affaire sera envoyée à l’ICAC
Dans une pétition envoyée aux autorités, ces marchands réclament des explications quant à l’allocation de ce 2e étal.  Frustrés au-devant de ce qu’ils soupçonnent être un exercice de favoritisme, les marchands des Gorges de la Rivière-Noire comptent référer l’affaire à l’ICAC. “Les autorités doivent venir justifier comment, pourquoi et pour qui elles ont revu leur décision”, disent-ils. Les maintes sollicitations de Week-End auprès du ministère de l’Agroindustre à cet effet sont restées sans réponse.

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