BASKET-BALL : Jean-Marie Bhugeerathee ne se rend pas à sa convocation

Jean-Marie Bhugeerathee, l’entraîneur de l’USBBRH, a été convoqué devant un fact-finding commitee pour s’expliquer à propos des sujets qu’il a tenus dans la presse dominicale il y a quelques mois. Cependant, il ne s’y est pas rendu, expliquant qu’il était occupé avec la préparation des handisportifs pour les JIOI 2015 à La Réunion.
Selon la Fédération mauricienne de basket-ball (FMBB), les propos de Jean-Marie Bhugeerathee méritent d’être éclaircis. « Il ne s’agit pas d’un comité disciplinaire. Nous voulons seulement l’écouter et avoir les explications nécessaires », soutient Yow Fat Ng, PRO de la FMBB.
Ces propos tenus visent en fait Philippe Lee Kam Chung, président de la FMBB, et Mark Crnich, DTN en poste depuis l’année dernière. Ils avaient été publiés dans la presse dominicale après la campagne victorieuse de l’USBBRH à la CCCOI aux Seychelles en novembre dernier.
Dans une lettre adressée au président de la FMBB et datée du 9 février dernier, Jean-Marie Bhugeerathee s’excuse de son absence. « I have a heavy schedule as I am coaching the athletes of the Mentally Handicapped Persons Sports Federation for the Indian Ocean Islands Games (IOIG) of 2015 », écrit-il. Il va même plus loin en disant être libre après le mois d’août 2015.
Cependant, la lettre de convocation spécifie qu’il a été appelé à s’expliquer en relation avec ses propos parus dans la presse. L’entraîneur, lui, demande des précisions. « I would be very grateful if you could please give me precisions about which article published on which date and of which newspaper you are referring to », arguant du même coup qu’il s’est adressé « with full conscience and sustainment », sans aucune diffamation à l’égard de quiconque.
L’entraîneur, qui a coaché la première équipe mauricienne à avoir remporté la CCCOI, demande à la FMBB de lui faire parvenir une copie du règlement qui stipule qu’un licencié ne doit pas faire de déclaration à l’encontre de la FMBB. « It is to be noted that we are in a democratic country where every citizen is entitled to freedom of expression which is governed by the Mauritian Constitution », écrit encore Jean-Marie Bhugeerathee dans sa réponse à la FMBB.
Cette situation met donc la FMBB dans le flou. « Pour l’instant, nous devons encore décider de la marche à suivre. Mais nous ne pouvons encore nous prononcer », conclut Yow Fat NG. Affaire à suivre ?

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -