BASKET-BALL : De nouveaux centres techniques régionaux en gestation

La récente désillusion de la sélection mauricienne à la CAN U16, qui s’est déroulée au gymnase de Phoenix en juillet dernier, a fait réfléchir les dirigeants de la Fédération mauricienne de basket-ball (FMBB) qui veulent à tout prix redresser la barre. C’est dans cette optique que les choses ont été discutées et mises à jour.
La première phase du projet de relance de la formation concernera les écoles. « Je pense qu’il faut définitivement commencer par là. C’est le seul moyen de créer une plus large base », avance Hedley Han, président de la FMBB.
D’où selon lui, la raison de chercher auprès d’écoles. Ce projet sera placé sous la tutelle du DTN, Jean-Paul Rebatet. Ce dernier, absent du pays pour un mois, devra mettre sur pied un projet afin de développer la discipline auprès des plus jeunes. « En fait, ce projet concernera les joueurs de moins de 14 ans. C’est pour cela que nous irons vers les écoles », ajoute le président de la FMBB.
Dans la pratique, cela voudra dire offrir une nouvelle vie au Centre national de formation de basket-ball (CNFBB), en alimentant la base. « Il s’agira de la réorientation du Centre. C’est nécessaire si nous voulons progresser. »
Désormais, il faudra que les choses bougent dans la bonne direction. « C’est le seul point noir que je peux retenir de la CAN U16 », note le président (voir par ailleurs).
La stratégie de la FMBB s’articulera autour des écoles privées. On note ainsi que le Collège du Saint-Esprit, à Rivière Noire, a accepté d’accueillir le Centre technique régional. « Je tiens d’ailleurs à dire un grand merci à la direction qui nous aidera à atteindre le but que nous nous sommes fixés. D’autres collèges suivront et je suis sûr que ce projet prouvera toute sa viabilité à long terme. »
Pour l’instant, d’autres centres régionaux sont opérationnels. Ainsi, deux centres ont déjà ouvert leurs portes à Curepipe et à Port-Louis. « D’autres suivront, notamment à Rivière du Rempart, où le projet est en gestation. Nous devons tout faire pour que les jeunes puissent alimenter le CNFBB à long terme », conclut Hedley Han.

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