BEST LOSER: Rezistans ek Alternatuv n’en démord pas

Devant la décision, mardi dernier, des Law Lords siégeant au Privy Council, de ne pas accorder d’autorisation pour interjeter appel contre le jugement dans l’affaire du Blok 104, Rezistans ek Alternativ n’en démord pas. Commentant le jugement, les animateurs de Rezistans ek Altenativ maintiennent que la balle est dans le camp du gouvernement pour engager la réforme nécessaire en vue d’éradiquer le communalisme institionnalisé dans le système politique.
« Que le projet de loi pour la réforme électorale soit présenté à la rentrée parlementaire, le 20 mars 2012 », soutiennent-ils. Rezistans ek Alternativ caresse l’idée d’un Constitutional Challenge comme proposé par le Privy Council, si d’ici trois mois, « les quatre principaux partis au Parlement n’apportent pas une réforme électorale, en partie basée sur le rapport Carcassonne, particulièrement en ce qui concerne le communalisme et l’aberration de la nécessité pour les citoyens de décliner leur communauté pour poser leur candidature aux élections ». Ce délai coïncidera avec la reprise parlementaire et le 20e anniversaire de la République de Maurice.
Ashok Subron a soutenu que pour la première fois, dans l’histoire de Maurice, un rapport — celui du Pr Carcassonne — commandité par l’État et de surcroît le Premier ministre, mentionne que le système de Best Loser doit être aboli. Il a annoncé qu’outre le délai imposé aux quatre principaux partis politiques pour apporter une réforme électorale, le mouvement a décidé, suite au jugement d’hier, d’adresser une missive à l’United Nations Human Rights Committee (UNHRC) pour lui demander « de délibérer dans son ruling sur la violation des Civil & Political Rights des Nations unies en relation avec la violation qui s’est déroulée aux législatives de 2005 et 2010 ». La prochaine session de l’UNHRC devrait se tenir en mars 2012. Le mouvement lance un appel aux citoyens mauriciens opposés au communalisme de poser leur candidature aux prochaines législatives tout en s’abstenant de décliner leur groupe ethnique, principe qui « nie notre citoyenneté ». Le groupe attend quelque 6 200 candidatures.

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