BLANCHIMENT D’ARGENT: La défense pas en possession d’un « statement » de Sada Curpen

Sada Curpen, poursuivi en Cour intermédiaire sous deux accusations de blanchiment d’argent, a comparu devant la magistrate Adila Hamuth hier matin. Son homme de loi, Me Assad Peeroo, devait faire état d’un dossier manquant dans le “brief” qui lui a été communiqué pour le procès, et qui serait important pour la défense. Le procès a été ajourné au 5 février pour que le parquet lui communique ces documents.
Me Assad Peeroo devait indiquer à la cour que le dossier manquant n’était autre que le “statement” de Sada Curpen pris par le sergent de police Balgobin, qui ne se trouve pas dans le “brief” qu’il a reçu du ministère public pour ce procès. Me Peeroo a soutenu que ce document manquant était « important pour la défense », soit pour pouvoir contre-interroger le témoin. L’homme de loi devait aussi déclarer que « the case is dragging for years » pour demander que le procès soit pris sur le fond au plus vite. Toutefois, la magistrate devait ajourner le procès au 5 février 2018.
Les délits imputés à Sada Curpen datent du 7 et 9 mars 2010. Selon les enquêteurs, le 7 mars 2010, Sada Curpen avait en effet été arrêté à l’aéroport de Plaisance avec 28 800 euros et Rs 43 550, sommes que la police suspecte avoir été obtenues illégalement. La police avait aussi saisi une somme de Rs 285 000 le 9 mars 2010 à son domicile, à Bois-Pignolet, Terre-Rouge. L’intéressé a toutefois plaidé non coupable des accusations portées contre lui. La poursuite est représentée par Me Asha Ramano-Egan.
Pour rappel, en début d’année, Sada Curpen avait été blanchi dans le procès qui lui a été intenté pour complot afin de nuire à Denis Fine, un Mauricien établi en France, abattu d’une balle en pleine tête dans la nuit du 3 janvier 2010 à Pamplemousses. La cour devait trouver qu’il n’y avait pas de preuves démontrant quelconque preuve démontrant un lien entre Sada Curpen et les faits. Les deux accusés, qui se trouvaient à ses côtés lors du procès, à savoir Christophe Legrand et Patrick Steeve Prinslet Serret, alias Polocco, ont, eux, été reconnus coupables et condamnés tous deux à purger sept ans de prison.

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