BOXE FRANÇAISE : Je trouve mon bonheur dans les plus petites choses, a déclaré Ranini Cundasawmy

Grande passionnée de sports de combat, Ranini Cundasawmy partage ses moments forts de sportive de haut niveau et son quotidien de photographe-réalisatrice aux côtés de son époux et entraîneur, Patrick.
Ranini a obtenu sa première médaille internationale (bronze) lors des mondiaux de boxe française en assaut qui ont eu lieu du 28 octobre au 2 novembre dernier en Italie. Elle a fait ses débuts dans la discipline il y a huit ans, l’année même où elle a prononcé ses voeux de mariage. Mais les coups et les blessures sur le ring ou le tatami lui étaient déjà familiers car elle pratiquait le muay-thaï, le taekwondo et la croche.
Hormis le sport, Ranini aime les sorties en nature, sa maison et surtout la bonne nourriture. C’est dans ces choses simples qu’elle dit trouver sa joie de vivre. Très timide et modeste, elle attribue ses réussites à la dévotion de son mari et de l’entraîneur national, Kursley Visanjoue. « Patrick m’inspire beaucoup. c’est lui qui prépare mon programme d’entraînement, des fois c’est très dur dépendant des événements, et nous sommes très complices. C’est un mélange d’amour et de passion pour le sport de combat que nous avons en commun », fait-elle ressortir.
En 2006, Ranini Cundasawmy a été championne des Jeux de l’Ouest et a été nommée meilleure tireuse locale en 2010. Elle a continué sa progression dans d’autres disciplines également et détient à son palmarès trois titres de championne nationale en muay-thaï et trois autres en taekwondo. En boxe française, elle a décroché la palme de meilleure combattante de l’océan Indien cette année.
Son caractère de compétitrice, elle l’a forgé au fil du temps grâce aux compétitions et à toutes les situations où elle ne pouvait compter que sur elle. Ranini soutient que lors de ces championnats du monde, rien ne pouvait l’impressionner, ni le niveau ni l’organisation. « Je devais juste gagner mais j’ai été éliminée en demi-finale car mon adversaire disait recevoir trop de coups et se plaignait beaucoup d’avoir mal. Or, en assaut tout doit rester très technique. Je ne sais pas si elle l’a fait exprès », confie-t-elle.
Quant à Patrick Cundasawmy, il d’écrit sa petite perle comme la coéquipière idéale. « C’est une femme très sensible et forte à la fois. Nous travaillerons ensemble pour ramener la médaille d’or l’année prochaine des mondiaux de combat », promet-il.

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