BOXE FRANÇAISE—MONDIAUX 2017: Le bronze pour Bryan François Fils

Des quatre tireurs partis en Croatie le 19 du mois courant pour tenter de se qualifier en vue des finales des championnats du monde de boxe française en combat (du 24 au 28 juin) à Varazdin, aucun n’a pu atteindre cet objectif. Toutefois, le Rodriguais Bryan François Fils a pu sauver les meubles en décrochant le bronze chez les -65 kg.
Les tireurs qui ont représenté Maurice étaient Olivier Lafleur (-85 kg), Brian François Fils (-65 kg) et Géraldo Thomasso (-60 kg) en masculin et la Rodriguaise Anne-Jélina Bégué (-56 kg) en féminin. Les tireurs étaient accompagnés de l’entraîneur Jean François Roussety (Rodrigues) et de la juge locale Stéphanie Cupidon. La délégation mauricienne est rentrée au pays lundi.
Bryan François Fils, 23 ans, estime que la compétition n’était pas trop compliquée. Cependant, il a eu quelques soucis face à son adversaire russe dans sa catégorie. C’est la deuxième fois qu’il remporte le bronze dans cette épreuve, la première fois étant en 2015 dans la catégorie juniors. « Pour ma deuxième participation aux mondiaux, c’était chez les seniors. Cela fait onze ans que je pratique la boxe française. Je continuerai à avancer dans ce domaine car c’est ma passion », déclare-t-il.
Les tireurs Géraldo Thomasso et Anne-Jélina Bégué se sont retrouvés plâtrés le premier jour même des compétitions. En effet, Bégué a abandonné lors de son premier combat face à une Russe, alors que Thomasso a lui dû tout arrêter au deuxième combat face à un Français. Tous les deux ont subi une rupture de ligament. Ils ont été pris en charge par l’hôpital le plus proche. Quant à Olivier Lafleur, il a concédé deux matches face à la France et l’Iran. L’entraîneur national, Kursley Visenjoue, estime que la façon dont les tireurs sont partis n’était pas à leur avantage, car ils n’étaient pas accompagnés de leur entraîneur qui les ont suivis dans leur préparation.
« Olivier Lafleur, par exemple, a un très bon potentiel. Je suis sûr qu’il se serait surpassé, mais c’est un tireur qui met un peu de temps pour démarrer sa boxe. Il observe beaucoup. Sur place, les tireurs mauriciens ont dû demander l’assistance d’un entraîneur étranger, donc inconnu d’eux. Il y avait des moments où deux Mauriciens étaient en combat simultanément et c’était impossible pour Jean-François de coacher deux tireurs en même temps », soutient Kursley Visenjoue.
Il se dit déçu des résultats et surtout du fait de ne pas avoir été sur place. « Nous nous étions bien préparés à Maurice et les tireurs se sont retrouvés sans repère en Croatie. Mais c’est toujours une expérience de plus pour eux et j’espère que la prochaine fois nous aurons les moyens, surtout financièrement, d’y aller ensemble et de réaliser quelque chose de meilleur », conclut-il.

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