A BRITANNIA: Ena dimounn pe get dan retroviser pe koz remake 2000, a déclaré Ramgoolam

Le Premier ministre a procédé hier à Britannia à la remise des titres de propriété à 252 employés du Sugar Investment Trust sous le Voluntary Retirement Scheme 2. Maurice a la tête hors de l’eau alors qu’une crise économique grave frappe l’Europe. Une situation que Navin Ramgoolam attribue à la politique du gouvernement. Il a établi un parallèle avec les années 70, au moment où Sir Seewoosagur Ramgoolam avait choisi d’adhérer au Protocole Sucre, malgré les critiques. C’est ce même protocole, a souligné le chef du gouvernement, qui a permis à l’industrie sucrière de prospérer. Il a invité ceux présents à ne pas changer d’équipe dirigeante, « autrement il y aura beaucoup de problèmes dans le pays ».
Procédant à la remise des titres de propriété à 252 anciens employés du Sugar Investment Trust (SIT) sous le Voluntary Retirement Scheme 2 (VRS 2), le Premier ministre Navin Ramgoolam, a rappelé les efforts entrepris par les travailleurs de l’industrie sucrière. « Le terrain dont vous bénéficiez aujourd’hui est une juste récompense. Ne le vendez surtout pas. »
Contant l’histoire de son grand-père, devenu un grand propriétaire terrien après avoir travaillé dur dans une sucrerie du sud, il a invité l’assistance à faire des efforts pour progresser et non pas attendre que tout vienne sur un plateau. Le PM a ainsi critiqué ceux qui trouvent toujours à redire sur les actions du gouvernement. « Bondye donn lespri pou panse, me ena dimounn trouv tou zafer pa bon. »
Le premier ministre s’est aussi appesanti sur les difficultés financières en Europe. Navin Ramgoolam a laissé entendre que les experts qu’il a rencontrés récemment sont étonnés du fait que Maurice résiste à la crise. Navin Ramgoolam a rappelé que la croissance, cette année, est à 4,2 % et qu’on s’attend à une légère baisse, soit 4 %, en 2012. Le PM a aussi souligné les initiatives pour encourager l’investissement. Autant de raisons, a-t-il dit, pour continuer à faire confiance au gouvernement. « Si enn zour nou pa la, move problem pou gagne. Zame napa sanz sa lekip la. »
Le Premier ministre en a profité pour égratigner l’opposition au passage, arguant que certains se contentent de la nostalgie du passé, au lieu de regarder vers l’avenir. « Ena pe get dan retroviser, pe koz remake 2000… »
Il a aussi critiqué « ceux que j’appelle les semi-intellectuels », estime-t-il, qui font actuellement de « grandes analyses » sur le rapport Carcassonne. « Moi, je ne ferai aucun commentaire sur la réforme à ce stade, mais seulement quand je serai prêt. »
Navin Ramgoolam a profité de l’occasion pour rappeler la période difficile des années 70, où Sir Seewoosagur Ramgoolam a pris la décision d’adhérer au Protocole Sucre. « Lui aussi a dû faire face à beaucoup de critiques pour cela. Mais si notre industrie sucrière a pu prospérer, c’est grâce au Protocole Sucre. Beaucoup de pays ont dû arrêter la production de sucre. »
Le démantèlement du Protocole Sucre en 2006 a permis à l’industrie sucrière de s’engager dans une réforme, a rappelé le Premier ministre. Pour cela, le gouvernement a mis en place le VRS 1 et 2. « Nous sommes là pour soutenir le patronat, mais en même temps pour veiller à la justice sociale. »
Prenant la parole à cette même occasion, le ministre de le ministre de l’Agro-industrie Satish Faugoo a lui aussi longuement parlé du Protocole Sucre. La compensation sous le VRS, a-t-il dit, est une juste récompense pour la contribution des travailleurs de l’industrie sucrière au développement du pays. La réforme du secteur sucre, a rappelé Satish Faugoo, est accompagnée d’une dimension sociale.
252 anciens employés de la SIT ont reçu leurs titres de propriété sous le VRS2. Ils ont opté pour quatre sites, à savoir, Rivière-Dragon, Bois-Chéri, Deux-Bras et Plaine-Magnien.
De son côté, Ravin Bholah, CEO du SIT, a souligné que ces sites comprendront également des aménités sociales. La SIT a fait l’acquisition de 7 000 arpents de terre depuis 2002 pour le VRS1 et 2. Au total, Rs 340 millions ont été investies dans ces deux plans de retraite.

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