Camp Levieux : La SSU et la SMF mettent fin à une altercation

Les éléments de la Special Supporting Unit (SSU) et de la Special Mobile Force (SMF) ont été sollicités en renfort hier soir pour épauler leurs collègues du poste de police de Camp-Levieux à la suite d’une bagarre entre deux groupes de personnes dans la localité. Bilan : un blessé et une fourgonnette saccagée. Pour maintenir l’ordre dans la région, la police antiémeute est restée sur place jusqu’aux petites heures ce mardi matin.

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L’origine de cet incident est une histoire de vol avec violence dont a été victime le conducteur du véhicule. Dans une plainte consignée à la police hier soir, Nirmal J., propriétaire et conducteur de la fourgonnette, est revenu sur les circonstances de cet incident. Il a déclaré qu’il avait à effectuer une course à Camp-Levieux. Mais après avoir déposé ses clients, alors qu’il s’apprêtait à regagner Rose-Hill, un groupe d’individus a alors obstrué son chemin. Il est alors descendu de son véhicule pour demander des explications mais des voyous, armés de couteaux et de gourdins, l’ont maîtrisé avant de le frapper. Ces derniers ont ensuite fait main basse sur sa chaîne en or. Le plaignant a par la suite réussi à s’échapper, laissant sur place sa fourgonnette.

Nirmal J. a ensuite contacté ses amis et ses proches pour leur expliquer sa situation. Une vingtaine de personnes, armées de sabres ont rappliqué à bord de 4×4. Après avoir rencontré Nirmal J., ils se sont rendus sur les lieux de l’incident à la recherche des malfrats. Sauf qu’ils ont commencé à s’en prendre verbalement à des gens n’étant pas impliqués dans ce vol avec violence, ce qui aura eu pour effet d’ameuter le voisinage. Des habitants se sont alors massés dans la rue. Les policiers de Camp-Levieux, ayant besoin de renfort, ont alors sollicité les éléments de la SSU et de la SMF.
Entre-temps, les proches de Nirmal J. avaient quitté le quartier pour se rendre au poste de police. Le conducteur a expliqué que des inconnus ont également saccagé sa fourgonnette, qui a été mise sous séquestre pour les besoins de l’enquête. La tension est retombée après 22h, soit après que la foule se soit dispersée dans le calme avec l’arrivée de la police antiémeute. Cette dernière a patrouillé toute la nuit dans la région pour maintenir l’ordre.
Ce mardi matin, les enquêteurs, qui n’ont procédé à aucune arrestation, ont obtenu une autre version auprès des habitants selon laquelle le conducteur de la fourgonnette roulait à vive allure près des maisons, mettant les habitants en grogne. Ces derniers s’en sont alors pris au plaignant, qui aurait tenu un « langage vulgaire ». La CID de la région poursuit son enquête.

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