CAMPAGNE DE PRÉVENTION : Ensemble contre la drogue et les MST

La jeunesse est une période de grands changements et de développements. C’est l’époque aussi où les adolescents sont les plus exposés à la toxicomanie et aux Maladies sexuellement transmissibles (MST). Malheureusement, aujourd’hui encore, de nombreux jeunes ne sont pas suffisamment informés sur la question de la toxicomanie et du VIH/SIDA. L’on reproche aussi souvent aux parents de fuir leurs responsabilités et de ne pas suffisamment s’impliquer et s’intéresser aux problématiques qui touchent leurs jeunes. La campagne “Prévention de la Toxicomanie Parmi les Jeunes” a prouvé que parents et jeunes peuvent être sur la même longueur d’onde.
La semaine dernière, le monde a observé la Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite des drogues. À cette occasion, plusieurs centres de jeunesse des basses Plaines Wilhems, avec la collaboration du ministère de la Jeunesse, ont organisé des sessions de formations sur la prévention, la réinsertion et la réhabilitation des toxicomanes, destinées aux jeunes de différentes localités, dans le cadre de l’initiative “Prévention de la Toxicomanie Parmi les Jeunes”. Bon nombre de parents ont également répondu présents aux formations qui ont duré tout le mois de mai.
L’adolescence est un temps difficile, tant pour les adolescents que pour les parents. Il s’agit d’une période au cours de laquelle le jeune développe sa propre identité et se tourne de plus en plus vers ses pairs afin d’obtenir leur appui et leur approbation. Les jeunes sont plus enclins ainsi à prendre de mauvaises habitudes, parmi lesquelles de consommer substances et boissons risquées et d’en subir les méfaits. C’est la raison pour laquelle il importe d’informer les jeunes. “‘Prévention de la Toxicomanie Parmi les Jeunes’ est une campagne de prévention primaire sur les drogues, les MST et la pression des pairs (ndlr : peer group pressure). La raison de cette formation émane du constat d’un rajeunissement dans la prise de drogues et dans l’activité sexuelle à Maurice”, fait ressortir Imran Dhannoo, président du Centre Idriss Goomany.

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