CARES : 150 délégués préparent l’agenda 2015

Plus de 150 délégués provenant d’organisations syndicales et mouvements sociaux ont participé en début de semaine à une conférence organisée par le Centre for Alternativ Research and Studies (CARES) en collaboration avec GWF. Objectif : préparer l’agenda 2015.
Qu’en est-il du salaire minimum et des amendements aux lois du travail ? Quelle sera la riposte face à l’offensive patronale ? Et le Budget, présage-t-il le progrès ou est-ce un échec du programme gouvernemental ? Sur la crise au sein de la BAI, quelle réponse sera apportée ? Comment allons-nous organiser la fête du travail cette année ? Autant de sujets qui ont été abordés pendant toute une journée à la Mauritius Maritime Academy, à Pointe-aux-Sables, le temps d’une conférence réunissant plusieurs délégués syndicaux de différents secteurs de travail – industrie sucrière, transport, portuaire, port franc, para-étatique, industrie du thé et de l’hôtellerie – mais aussi les petits planteurs et les pêcheurs. Cette conférence a été présidée par Dany Marie, responsable du programme de l’éducation politique à CARES, et Serge Jauffret, président de la GWF.
Ashok Subron, animateur et militant de gauche, a abordé la question du changement au niveau de la loi du travail, la crise financière et « l’arnaque » de la BAI. Il a également parlé de la mobilisation en cour pour la fête du travail 2015, qui sera célébrée à l’Auditorium Octave Wiehe, à Réduit. De son côté, le militant Michel Chiffonne a présenté un papier sur le dernier Budget tandis que la syndicaliste Veena Dholah, elle, a fait une présentation sur le salaire minimal. Les recommandations du rapport Landell Mills pour les travailleurs de l’industrie sucrière ont été également abordées.
La question de « l’arnaque » de l’assurance BAI a aussi été au centre des débats. Dans ce contexte, les organisateurs ont décidé d’organiser une réunion régionale à partir de jeudi dernier avec les travailleurs et pensionnés ayant été victimes de ce problème afin de les défendre et? aussi, changer la loi du système financier. Dans ce contexte, une proposition concrète sera faite le 1er mai a l’auditorium Octave Wiehe.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -