CARTE D’IDENTITÉ : Le Collectif anti-carte biométrique réclame le rappel du parlement

Le Collectif anti-cartes d’identité biométriques obligatoires a, dans une lettre adressée au Premier ministre, réclamé le rappel du parlement afin d’adopter un nouvel encadrement légal pour les cartes d’identité et de le rendre plus acceptable aux personnes vivant dans une société démocratique moderne. Il réclame également la destruction immédiate de la banque centralisée des données biométriques.
Le collectif réclame qu’un document temporaire soit fourni pour une période intérimaire aux nouveaux demandeurs et à ceux qui ont perdu leur carte d’identité. Il réclame que la nature obligatoire de la carte d’identité soit abolie dans la loi et que les amendes et les peines d’emprisonnement prévues en cas d’infraction soient enlevées. La possession d’une carte d’identité doit, selon lui, être volontaire. Il demande que l’obligation de présenter la carte aux autorités, comme réclamé par Pravind Jugnauth, soit abolie. Le collectif réclame aussi que la fourniture des empreintes digitales ne soit plus obligatoire et rappelle que ces cartes sont des propriétés de l’État « and the State will thus be storing minutiae, which are biometric data par excellence ».
Le collectif recommande que le gouvernement propose un moyen pour désactiver les puces contenant les détails des empreintes digitales sur la carte. Il condamne l’obligation que deux personnes disposant de leur carte d’identité soient nécessaires pour soutenir la demande d’application pour une carte. Il réclame aussi que cesse la prise de photos biométriques rendant les personnes concernées méconnaissables. « We re-iterate our call on you to recall the National Assembly to legislate so as to avoid forcing applicants to have recourse to something now known to be unconstitutional, and so as to create a more democratic legal framework that respects individual freedom to live in peace without having to show papers to the Authorities, or pay fines and risk prison », conclut le collectif dans la lettre signée d’Alain Ah-Vee. Le collectif regroupe une douzaine d’organisations, dont des fédérations syndicales.

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