LE CAUCHEMAR D’UN CITOYEN: Obligé de quitter ma maison ?

Je vis dans une maison située au sein d’un quartier résidentiel depuis plus de cinquante ans. Seule une route sépare ma maison du terrain de foot du village. J’habite cet endroit bien avant que le terrain en question ait été construit! Auparavant, aucun problème n’était à signaler. Mais, depuis que des projecteurs y ont été installés, les choses ont changé. Les cris (et souvent les jurons) parasitent notre quotidien. C’était, au début, un ou deux soirs par semaine jusqu’à 19h ou 19h30. Maintenant, on y a droit tous les soirs en jours de semaine jusqu’à 21h. Et rebelote les samedis et dimanches tôt le matin avec les cris des petits qui fusent aussi fort que les grands.
On ne peut plus se tenir à l’extérieur de la maison. À l’intérieur, on regarde la télé, même si on ne veut pas la regarder, pour ne pas entendre les cris. Ou alors on porte des écouteurs pour atténuer le bruit. Les stores des fenêtres sont baissés, non seulement à cause du brouhaha, mais aussi à cause des lumières qui donnent directement dans mon salon. Et que dire des bébés qui se réveillent à 21h quand les footballeurs quittent le terrain dans le tintamarre de leurs motos en échappement libre. Il va de soi que tout cela impacte la santé mentale et physique. Une pétition signée par une quinzaine de riverains a été transmise aux autorités en ce sens.
Je reconnais bien sûr le droit des personnes de jouer au foot et de s’adonner au sport, mais qu’en est-il de mes droits et de ceux de mes voisins pour une existence paisible ? Ils sont sans aucun doute bafoués.
Les terrains de foot dans les quartiers résidentiels devraient cesser leurs activités à 19h au plus tard. Surtout si les maisons aux alentours y sont implantées bien avant eux et bien avant l’installation de points d’éclairage. Les terrains de foot dans les quartiers résidentiels devraient être situés dans des endroits où il n’y a pas d’habitation. Surtout si, comme dans mon cas, bon nombre de terrains en friche appartenant à l’État sont disponibles aux alentours.
Le Village Council, le District Council, les ministères des Sports, de la Santé et de l’Environnement sont au courant du problème, mais…
Et maintenant je songe sérieusement à quitter ma maison parce que la vie y est devenue un cauchemar. La maison que j’ai construite avec amour et où sont nés mes enfants… Est-ce normal ?

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