CENTRE DE QUARANTAINE — Boolell : « Quatre-Sœurs devrait être un choix de dernier recours »

Le leader de l’opposition, Arvin Boolell, a rencontré hier des habitants de Quatre-Sœurs dans le sillage des incidents, qui se sont produits lors de la visite du ministre de la Santé, Jagdish Jagutpal, pour leur annoncer que le Quatre-sœurs Service Centre serait une zone de quarantaine.

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Pour Arvin Boolell, l’incident qui se serait produit est « déplorable », mais il considère que c’est « le résultat d’un manque de dialogue entre le ministère et les habitants de la région ». Il déplore également ce qu’il considère comme « l’arrestation arbitraire » de plusieurs personnes par la police.

Arvin Boolell estime que la visite du ministre de la Santé « aurait dû faire l’objet d’une préparation préalable ». Il est dommage, selon lui, qu’alors que la situation mérite d’être traitée avec toutes les précautions de manière à obtenir la collaboration du public, le ministère de la Santé ait agi « avec condescendance » en imposant le choix du centre de Quatre-Sœurs comme centre de quarantaine.

« À mon avis, ce centre, qui est utilisé comme centre de refuge, est converti du jour au lendemain comme centre de quarantaine. Il aurait dû être un choix de dernier recours », dit-il, estimant que Quatre-Soeurs est « un village paisible, mais éloigné des centres hospitaliers avec un dispensaire qui est le plus souvent en manque de médicament ».

Arvin Boolell se demande pourquoi le gouvernement ne réquisitionne pas les centres de récréation pour les personnes âgées en cette période délicate. Ces centres disposent de chambres et d’aménités susceptibles d’accueillir convenablement des personnes en quarantaine. Il a par la même occasion condamné les arrestations qu’il estime arbitraires de certains habitants de Quatre-Sœurs. « Pourquoi créer une situation de confrontation alors qu’on a besoin de la collaboration de tous ? », s’est demandé Arvin Boolell.

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