CHEBEL : Champs de canne, Invasion de mille-pattes à Résidence Chebec

Plusieurs maisons à Résidence Chebec à Chebel sont envahies par des mille-pattes provenant des champs de canne avoisinants. Cette situation survient chaque année en mars et avril, selon des habitants. Ils demandent aux propriétaires des champs, en l’occurrence le Médine Sugar Estate et le Housing Estate, de construire un mur pour pallier ce problème. De son côté, le ministre de l’Agro-industrie Satish Faugoo annonce l’institution d’un comité élargi comprenant l’Agro-industrie, le Médine Sugar Estate et les habitants de cette localité afin de suivre l’évolution de la situation.
Ils ne sont ni offensifs, ni dangereux pour la santé et pourtant des mille-pattes causent de sérieux inconvénients pour les habitants de cette localité de Chebel, qui se plaignent de l’invasion de ces bestioles dans leurs cours et leurs maisons. Selon le témoignage de Jacqueline Basse, une résidente, c’est aux alentours de 18 h-19 h quotidiennement que les bestioles se manifestent. Elles ont même grimpé jusqu’au deuxième étage d’une maison. Ce phénomène se produit à la même période, soit au mois de mars et d’avril, mais fait exceptionnel cette année, les mille-pattes ont fait leur apparition en janvier : « Le 3 zanvie bann milpat inn vinn swet nou lane », témoigne Jacqueline Basse. Ce matin encore, plusieurs de ces bestioles ont envahi sa maison : « Ti ena ti grinp lor miray », affirme notre interlocutrice. Un autre habitant raconte que l’an dernier ses trois chiens auraient trouvé la mort après que des mille-pattes sont entrés dans leurs oreilles.
La chasse aux mille-pattes et le nettoyage des cours font partie des tâches quotidiennes des habitants de Résidence Chebec, qui doivent d’autant plus s’assurer qu’ils n’ont pas envahi les lits et les draps. « J’ai trois enfants, dont un bébé de cinq mois à la maison. C’est dangereux parce qu’ils dorment au bas », estime Jacqueline Basse. Sa voisine, Mme Juste, s’est procurée un poison sous forme de poudre afin de se débarrasser de ces bestioles. « Un sachet revient à Rs 350. C’est la seule solution qui ait marché », explique-t-elle. Elle observe que ces bestioles surgissent lorsque des pesticides sont utilisées dans les champs de cannes avoisinantes.

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