LE CHEF DE LA SEMAINE : Deepak Bowla, le parcours d’un battant

C’est dans le Karo du Chef à l’hôtel Maradiva, où gastronomie rime avec écologie, qu’a été tournée la dernière recette de Ki Ti Kwi. Créé en 2011 à l’initiative de Didier Jacob, l’ancien Executive Chef, le Karo en question est un jardin superbe où tout pousse de façon organique. On y trouve diverses variétés de légumes, d’herbes, de fruits et de fleurs comestibles. Au fond du jardin, quelques ruches captent le regard. Trônant au centre, un comptoir sur lequel les chefs, tel Deepak Bowla, enseignent leur art aux touristes de passage.
À quarante ans, Deepak est chef de cuisine au Maradiva et son parcours est celui d’un battant. Il a fait ses premières armes à l’hôtel Berjaya, y prenant un petit job en attendant ses résultats de Form V. Mordu par la passion de la cuisine, il décida d’en faire son métier. Il monta en grade en travaillant dans divers hôtels de la côte et, au Pavillon, son chemin croisa celui du chef Laurent Ajas. Ce dernier devint son mentor et Deepak fut son assistant aux Seychelles pendant cinq ans : de 2005 à 2007 dans l’hôtel privé de l’île Frégate et de 2010 à 2013 au Raffles sur l’île de Praslin. Ce passage au Raffles restera un des sommets de sa carrière.
Il y a deux ans, Deepak est rentré dans son île, “pou mo met an pratik seki mo finn aprann pou mo pei. Apre, mo oule ki mo zanfan arive, ki zot swiv enn bon sime, e ki kan mo get deryer, mo kone mo finn fer kiksoz pou zot debout lor zot lipie”.
Très famille, Deepak habite Tamarin, avec sa mère Mantee, sa femme Ansuya, ses deux grandes filles, Padmini et Keely, et son fils, Krishi. À 11 ans, Krishi prend souvent les commandes dans la cuisine familiale et marche déjà sur les traces de papa.

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