CIRCONSCRIPTION N° 16 : La dynamique à 3-0 de L’Alliance Lepep

Les candidats des deux principaux blocs politiques, l’Alliance Lepep et l’Alliance de l’Unité et de la Modernité, de la circonscription Vacoas-Floréal (N°16) étaient déjà sur place ce matin à 9 h, à l’ouverture des centres de dépouillement. Le décompte n’a néanmoins débuté qu’à 11h25. Les candidats et les activistes piaffaient donc d’impatience.
Après l’incident entre des activistes des deux principaux blocs politiques hier devant l’école Aryan Vedic, les forces de l’ordre ont pris les mesures de prévention nécessaires tôt ce matin en plaçant un important barrage de sécurité devant la porte d’entrée du centre de dépouillement.
On aura noté une atmosphère tendue du côté des candidats de l’alliance rouge-mauve. Parmi les activistes, les spéculations allaient bon train tantôt pour un « 3-0 » en faveur de l’Alliance de l’Unité et de la Modernité tantôt pour un score de « 2-1 » à l’avantage de l’Alliance Lepep. Cependant, après une heure de dépouillement des bulletins de vote, on a assisté au départ inattendu et précipité des candidats rouge et mauve suivi des activistes et des Counting Agents, qui avaient reçu, au préalable, des consignes pour déserter les Counting Rooms. C’est à ce moment-là que Pradeep Jeeha (candidat de l’Alliance Ptr-MMM) et Françoise Labelle (soutien des candidats de cette dernière) sont venus féliciter Nando Bodha (chef de file de l’Alliance Lepep), qui sur 3 400 votes dépouillés à 12h20 figurait en tête de liste avec 1957 voix.
Selon le Campaign Manager de l’alliance rouge-mauve, Tangavel Thoda, ces candidats ont préféré quitter l’enceinte du centre de dépouillement quand ils ont réalisé que l’écart des voix entre l’Alliance Lepep et son principal adversaire était très prononcé.
Etienne Sinatambou (L’Alliance Lepep), qui circulait de salle en salle dans le centre de dépouillement, a affiché une grande confiance quant à une « victoire de 3-0 ». « Le Ptr a mal géré, avec un accord instable. La mayonnaise n’a jamais pris concernant la deuxième République. C’était juste un partage du butin », souligne-t-il, tout sourire, au Mauricien.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -