Classe IV en vue, le ministre Sinatambou aux réfugiés: « Manz biskwi bwar delo ziska la fin siklonn »

Outre la controverse au sujet des avertissements pour le cyclone Berguitta, la polémique s’est résolument installée depuis cet après-midi. Lors d’un point de presse ce mercredi après-midi, le ministre de la Sécurité sociale et aussi responsable du National Disaster Risk Reduction Management Centre (NDRRMC), Etienne Sinatambou, demande aux réfugiés hébergés dans les centres à travers le pays de prendre leur mal en patience. « La pou le moman ziska la fin siklonn ou bizin manz biskwi bwar delo » a laissé entendre le ministre, porte-parole du gouvernement. Ces propos suscitent déjà des commentaires bien que le protocole établi ne fait nullement mention de repas chauds à être servis aux réfugiés.

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Les ministres Sinatambou et Jadoo-Jaunbocus ainsi que le DCP Beekun animant la conférence de presse du National Disaster Risk Reduction Management Centre (NDRRMC) mercredi après-midi au Citadelle Mall.

Selon lui, les 43 centres de refuge au niveau national comptent désormais plus de 2100 réfugiés. « Ces centres de refuge sont censés offrir un abri temporaire à ces personnes. On a offert que deux matelas par centre pour les besoins des enfants et personnes handicapées. Nous comptons rajouter 10 par centre », a déclaré le ministre. Ce dernier a également avancé que « les dispositions en place en temps cyclonique préconisent la distribution de bouteilles d’eau et de biscuits dans les centres de refuge et non des repas chauds ». Il a affirmé à ce propos qu’on ne peut fournir de repas chauds à ces personnes avec les conditions du temps et les implications de cette démarche. « Finn ena boukou koze kan esey fer sa », a-t-il laissé entendre.

Etienne Sinatambou a aussi exigé la vigilance de la population avec « la possibilité d’une alerte 4 avec la dégradation du temps ». Il a animé ce point de presse cet après-midi en compagnie de la ministre Roubina Jadoo-Jaunbocus et du Deputy Commissioner of Police Beekun. Ce dernier a expliqué que les unités de police reste mobilisées et sont au service de la population. « Fode pa dimounn avantir zot deor », a-t-il déclaré.

Quant à Roubina Jadoo-Jaunbocus, elle salue l’initiative de plusieurs ONG et volontaires qui ne sont pas restés insensibles aux doléances des réfugiés. « Ena dimoun pe amenn dite, manze, matla…», a-t-elle indiqué.

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