Commission de l’océan Indien : retraite de rétrospection et de prospection à Moroni

L’avenir de la Commission de l’océan Indien (COI) était en discussion ces trois derniers jours à Moroni dans l’Union des Comores. Le Conseil des ministres de la commission s’est, en effet, réuni pour une retraite en vue, d’une part, d’un exercice de rétrospection pour prendre la mesure du chemin parcouru et, d’autre part, pour une démarche de prospection dans le but de définir ce à quoi devrait s’atteler la COI demain.

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C’est en 1984, à l’initiative de Madagascar, de Maurice et des Seychelles, que fut posé l’acte fondateur de la création de la commission quand fut signé l’Accord de Victoria, une charte générale de coopération entre ces trois îles. Deux ans plus tard, en 1986, la COI accueillait les Comores et France (Réunion) comme deux nouveaux membres.

Dès le départ, l’organisation se voulait l’expression d’une solidarité “naturelle” entre ces îles qui partagent une géographie, une histoire, des généalogies, des traits culturels, mais, avant tout, un destin commun. Depuis plus de trois décennies, donc, la COI a été à la base d’une coopération régionale. Ses interventions se sont étendues à des secteurs, tels que la pêche, la préservation des écosystèmes ou le maintien de la stabilité politique.

Son champ d’intervention s’est, peu à peu, étendu à des domaines tels la santé publique, la connectivité régionale ou encore la sécurité maritime. La commission ayant, désormais, atteint l’âge de la majorité, les États membres ont, ainsi, jugé nécessaire de réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre et aux ressources à être mobilisées pour répondre à des défis comme le développement durable, au progrès social et au maintien des équilibres écologiques.

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