COMPENSATION SALARIALE: Toolsyraj Benydin déplore le langage de Shakeel Mohamed

Toolsyraj Benydin déplore le langage de Shakeel Mohamed à l’encontre des syndicats et accuse les employeurs de militer en faveur de l’abolition du tripartisme et de la généralisation des négociations collectives.
Dans une deuxième correspondance adressée à Xavier-Luc Duval, le président du Conseil des Syndicats Toolsyraj Benydin réclame une réunion d’urgence pour évoquer le quantum de la compensation salariale. « The conseil des Syndicats is requesting to you to convene an urgent meeting under your chairmanship to allow frank and constructive discussions to take place on the quantum of salary Compensation to be paid to workers. We are convinced that the deep rooted principles of tripartism, advocated and propounded by the ILO, is the best way of conducting negociations and therefore should be maintained and promoted to advance the cause of workers and the general welfare of the population », écrit Toolsyraj Benydin dans la lettre.
Dans la correspondance adressée au Grand Argentier, le syndicaliste déplore également le langage de Shakeel Mohamed lors d’un point de presse tenu hier après-midi à son bureau. « The press Conference held by the minister of Labour yesterday and the terms used to qualify the stance of the Trade Union Leaders is another matter which is exacerbating us and not conductive to sound industrial relations and social dialogue », martèle Toolsyraj Benydin. En effet, le ministre du Travail Shakeel Mohamed avait donné la réplique aux syndicalistes après leur walk-out aux négociations tripartites du comité technique, en affirmant que « le gouvernement ne peut pas attendre les syndicalistes ». « La table est là et ils ne veulent pas venir s’asseoir. Je ne vois pas pourquoi on doit continuer à les attendre. Le gouvernement ne peut pas attendre les syndicalistes qui utilisent des excuses des plus banales, alors que Xavier-Luc Duval a clairement expliqué avoir besoin de leurs points de vue pour soumettre une recommandation au cabinet. En d’autres mots, il n’est parvenu à aucun chiffre. Si finn dir ou sa et ki ou pa envi vini, ou enkor pe continye envi fer tamtam, bé gouvernma pas kapav atann ou… » avait déclaré Shakeel Mohamed hier. Ce dernier avait clairement fait comprendre que le travail concernant la compensation salariale se poursuivra malgré l’absence des syndicalistes.
Le Conseil des Syndicats qui regroupe le National Trade Union Congress (NTUC), le Congress of Independant Trade Union ( CITU), le Mauritius Labour Congress (MLC), la conféderation des travailleurs du Secteur Privé (CTSP), le Mauritius Trade Union Congress (MTUC) et la Confederation of Free Trade Unions (CFTU), dit constater aussi que les employeurs veulent à tout prix mettre fin au tripartisme. « On the other hand you can see for yourself that employers (MEF) have embarked since the first meeting held on 06 september 2011, on a campaign to do away with tripartism and kill it so they could be masters of the situation at all times, dictate and impose unilaterally their terms to workers », écrit le président du Conseil des Syndicats dans cette correspondance.

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