COMPÉTITIONS INTERNATIONALES : La Coupe de l’océan Indien pour se repositionner

Les barreurs mauriciens se préparent à affronter leurs homologues de la région dans le cadre de la prochaine Coupe de l’océan Indien, qui se tiendra à Grand-Baie du 8 au 17 août. Une compétition qui regroupera des barreurs de toutes les îles de l’océan Indien, mais qui verra aussi la participation des windsurfers et des kite-surfeurs dans le cadre d’un championnat de l’océan Indien.
La Mauritius Yachting Association (MYA) a décidé de voir grand cette année. Pour la troisième édition de la Coupe de l’océan Indien, la première qu’elle organise sur son sol, la MYA veut donc vulgariser des disciplines qui, au premier abord, ne semblent pas accessibles. « Il s’agit en fait d’une stratégie qui visera à ramener le plus de gens vers les sports tels que le kite-surf et la voile en général », estime d’emblée Florian Betuel, président de la MYA, en poste depuis l’année dernière.
La Coupe de l’océan Indien sera, dans son ensemble, une immense manifestation qui se tiendra, en plus de Grand-Baie, dans le sud de l’île, au Morne et à Pointe Jérôme. « Nous voulons que le grand public voie les sportifs dans l’eau. La voile est un sport un peu moins populaire, mais il y a aussi le windsurf et le kite-surf, très spectaculaires et très populaires », note-t-il.
Si la compétition de voile regroupera des participants des pays de la région, par contre, l’invitation pour la participation au championnat de l’océan Indien a été ouverte à l’Australie, la France et l’Afrique du Sud. « En fait, nous aimerions faire du championnat de l’océan Indien un événement pérenne. Cela demande beaucoup de moyens, mais je pense que nous pourrons y arriver », avance encore le président de la MYA.
Pour la Coupe de l’océan Indien, la MYA instaurera quatre formats. On retrouvera donc le laser standard, radial, 4.7 et optimist. Chaque pays participant pourra aligner trois athlètes par catégorie, avec une obligation d’avoir au moins un élément féminin. « On exclura le laser standard, puisque c’est réservé aux hommes. Mais pour le reste, c’est une demande expresse dans le but de voir plus d’éléments féminins en action. »
Évidemment, l’organisation de tels événements demande des fonds que la MYA n’a pas forcément. Cependant, Florian Betuel a pris son bâton de pèlerin et rencontre des sponsors en vue de récolter des fonds. « Nous avons des contacts et le dossier a bien avancé. Nous éspérons que d’autres partenaires se joindront à nous en cours de route », poursuit le président de la MYA.
D’un point de vue technique, les barreurs se sont déjà mis en mode compétition avec un entraînement intensif. « Ils s’entraînent quatre fois par semaine à Grand-Baie », précise Florian Betuel.
Pour la petite histoire, la compétition se déroulera hors du lagon. Pourquoi ? « En fait, aux JIOI, les compétition de voile se dérouleront hors du lagon. Nous commençons donc à habituer nos barreurs à ces conditions », conclut le président de la MYA.

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