CONSEIL DE DISTRICT : Pamplemousses, Deeraj Sookar devient président

Le représentant du village de Congomah Deeraj Sookar a succédé cette semaine à Khema Woodoo au poste de président du Conseil de District de Pamplemousses. Il a pour adjointe Deeksha Bundhoo, de Morcellement St-André. Deeraj Sookar représente son village dès l’âge de 18 ans, soit depuis 23 ans. « Je suis prêt maintenant à relever les défis qui se présentent à notre conseil. »
« Il est clair que le pays a connu beaucoup de développements, les différentes régions également, mais là où le bât blesse au Conseil, c’est au niveau de l’entretien des infrastructures, qui sont dans un état déplorable », concède Deeraj Sookar, le nouveau président du Conseil de District de Pamplemousses. L’entretien des terrains de jeux et autres infrastructures sera donc sa priorité. « Nous cherchons des fonds depuis assez longtemps, et maintenant nous pouvons le faire. Ces infrastructures, dont les jardins d’enfants, ont nécessité beaucoup d’investissements, et on ne peut les laisser dans un tel état », fait-il ressortir. Deeraj Sookar pense aussi à l’entretien de l’éclairage des terrains des jeux et aussi à l’amélioration des routes latérales.
Autre projet du nouveau président de Pamplemousses : le remplacement de vieux véhicules par lesquels le Conseil offre des services aux habitants. « Nous devons trouver les fonds nécessaires pour les remplacer », ajoute-t-il. Avec le budget que le Conseil obtient du gouvernement, « ce n’est pas facile, mais nous pensons que si le budget des collectivités locales est distribué équitablement entre les différentes collectivités, nous serons alors en mesure d’améliorer les services que nous offrons à la population », fait ressortir le président du District. Deeraj Sookar dit aussi souhaiter une hausse du budget du Conseil de la part du gouvernement, « Ormi bann eliminasyon de bann disparite, kot tou konsey gagn bidze parey. » Il ne pense pas à augmenter les trade fees et licences car ceux-ci n’ont été augmentés que depuis l’année dernière. « Il ne faut pas oublier que nous devons faire face à de nouvelles demandes de la part de la population, telle la construction de drains en raison du changement climatique », ajoute notre interlocuteur.

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