CONSOMMATION—« VEG ME »—YAN MAYER: « Rendre leurs lettres de noblesse aux fruits et légumes »

Les fruits et les légumes demeurent les parents pauvres des consommateurs, surtout en cette période de fête. Constat de Yan Mayer, directeur de la compagnie qui commercialise fruits et légumes de la marque Veg Me depuis 2011. Afin de leur « rendre leurs lettres de noblesse », la marque s’est embarquée dans une campagne publicitaire décalée au début de décembre.
Son slogan : « Veg me, you’ll love it ». Son but : faire découvrir aux consommateurs les fruits et légumes autrement. Veg Me est une compagnie internationale importatrice, exportatrice et distributrice de fruits et légumes. « Nous venons de faire une campagne de pub pour les litchis en France », annonce Yan Mayer.
À Maurice, la compagnie propose deux gammes de produits locaux et importés : des minilégumes emballés et prêts à l’emploi tel que des tomates, salades, champignons, cerises, myrtilles… Les minilégumes sont généralement plus goûteux parce que « n’ayant pas encore atteint la maturité, ils conservent un condensé de goût ». Yan Mayer souligne que « les légumes ont longtemps été négligés par les consommateurs, qui déboursent Rs 500 ou Rs 600 pour un filet de viande, mais choisissent les légumes moins chers possibles et pas toujours de bonne qualité ». Veg Me commercialise par exemple des minicarottes jaunes, noires et oranges importées d’Afrique du Sud.
Yan Mayer insiste sur le fait que Veg Me « has got nothing to hide ». Slogan plus ou moins coquin surtout quand le visuel montre un petit pois qui se débarrasse de sa robe, sous-entendant par là un véritable contrat de confiance avec le consommateur. « Lorsque nous disons qu’un sachet pèse 250 g, c’est qu’il pèse 250 g et pas moins ».
Selon Yan Mayer, la marque met un point d’honneur à proposer un produit de qualité qui respecte les normes d’hygiène. « Des champs jusqu’au point de vente, la chaîne du froid est respectée. On emballe et transforme nos produits dans un environnement sécurisé et hygiénique, au point où le consommateur n’a même pas besoin de laver le produit avant de le consommer », précise notre interlocuteur.
Il indique que la marque travaille à la fois avec des petits planteurs locaux, certains sur contrat selon un planning de production, et pour d’autres, sans contrat. « On essaie au maximum de travailler avec les agriculteurs locaux, mais on importe aussi en vrac d’Afrique du Sud, d’Égypte et d’Europe, notamment de France, avant que les produits ne soient emballés à Maurice ». L’usine d’emballage se trouve à The Mount dans le nord du pays et emploie 35 personnes.

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