CONSTRUCTION ET IMMOBILIER —CHARTERED SURVEYORS”: Une centaine de professionnels en formation continue

Une centaine de Chartered Quantity Surveyors et de Chartered Valuation Surveyors, de même que des aspirants du secteur, ont participé à une journée de formation sur le thème “Critical role and contribution of Chartered Surveyors”, animée par le Chartered Surveyor Raymond Bates, samedi dernier à l’hôtel Voilà, à Bagatelle.
Cette journée s’inscrit dans le calendrier annuel de formation continue offerte par la Royal Institution of Chartered Surveyors (RICS) d’Angleterre aux professionnels et aspirants professionnels du secteur. L’institution, qui établit des normes dans les domaines de la construction et de l’immobilier au Royaume-Uni et dans de nombreux autres pays, organise en moyenne huit séminaires de développement continu par an à l’intention de ses membres. Le but : « Les tenir au courant des derniers changements et des tendances dans les secteurs de la construction et de l’immobilier. »
Maurice compte actuellement 110 Chartered Surveyors (Ndlr : Chartered Quantity Surveyors et Chartered Valuation Surveyors) accrédités auprès de la RICS. Créée en 1868, cette institution regroupe 120 000 membres dans plus de 140 pays à travers le monde. Le Chartered Quantity Surveyor gère les aspects financiers et contractuels des projets de construction tandis que les Chartered Valuation Surveyors ont pour tâche d’estimer la valeur des biens immobiliers.
Selon Raymond Bates, ancien conseiller du gouvernement mauricien en ce qui concerne les politiques de logement, il faut d’abord, pour se voir décerner le titre de Chartered Surveyor par la RICS, détenir un degré reconnu par l’institution, avoir acquis deux ans d’expérience en travaillant sous la supervision d’un Chartered Surveyor et passer un entretien après avoir soumis un dossier complet sur ses acquis auprès du bureau de la RICS. Pour les Mauriciens, l’interview est réalisée par le bureau régional, basé en Afrique du Sud.  
À Maurice, la plupart des Chartered Surveyors, soit 60% d’entre eux, exercent dans le privé, soit dans les compagnies de construction ou à leur propre compte. Ceux qui travaillent dans le secteur public doivent être membre de la RICS ou de l’API (Australian Property Institute).

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