COUCHE D’OZONE: Atelier de travail sur l’élimination des HCFC

Le Domaine-Les-Pailles accueillera le jeudi 19 janvier un atelier de travail sur l’accélération de l’élimination de la production et de la consommation des hydrochlorofluorocarbones (HCFC). Utilisés en tant que substances de transition comme solution de remplacement des chlorofluorocarbones ou CFC dans de nombreux systèmes de réfrigération, de climatisation et dans les mousses, les HCFC appauvrissent la couche d’ozone, mettant ainsi en danger la vie sur terre.
« Cet atelier marquera le début d’une phase cruciale dans la mise en oeuvre du plan de gestion des hydrochlorofluorocarbones (HCFC) à Maurice », explique une source au ministère de l’Environnement qui organise ce « workshop ». « Nous allons adopter la même approche que celle que nous avons utilisée pour éliminer l’importation et l’utilisation des chlorofluorocarbones (CFC) en 2005, cinq ans avant la date butoir : privilégier une étroite collaboration avec toutes les parties concernées », explique notre source.
Ainsi seront invités à participer à cet atelier les représentants des compagnies importatrices de climatiseurs et de réfrigérateurs, des importateurs de HCFC, les propriétaires des ateliers et les techniciens engagés dans la réparation des climatiseurs et réfrigérateurs ainsi que les représentants du Mauritius Institute of Training and Development (MITD – ex-IVTB), de l’University of Technology (UTM), de l’Université de Maurice, s’occupant de la formation des techniciens.
Selon les engagements initiaux que Maurice a signés sous le Protocole de Montréal, poursuit notre interlocuteur, elle devait, en tant que pays en développement, éliminer les HCFC d’ici 2040. En 2007 cependant,  toutes les parties à ce Protocole sont tombés d’accord pour accélérer l’élimination de la production et de la consommation des HCFC et les remplacer par des techniques de pointe ne causant aucun tort à la couche d’ozone.
La couche d’ozone, située en haute altitude, absorbe les rayons ultra-violets nocifs du soleil, dangereux pour les organismes vivants. À la fin des années 1970, les scientifiques ont observé en Antartique une diminution de l’ozone dans cette région polaire (le « trou dans la couche d’ozone »).
Les hydrochlorofluorocarbones ou HCFC sont encore une autre catégorie de substances qui appauvrissent la couche d’ozone (Ozone Depleting Substances – ODS) d’usage courant et la plus importante en nombre de substances chimiques individuelles. Ils sont aussi connus en tant que substances de transition, parce qu’ils ont été utilisés comme solution de remplacement des chlorofluorocarbones (CFC) dans de nombreux systèmes de réfrigération et dans les mousses, leur potentiel de destruction de la couche d’ozone ayant été moins important que celui des CFC.
« Malheureusement, les HCFC sont à la fois des ODS et de puissants gaz à effet de serre. Le plus utilisé est 2 000 fois plus puissant que le dioxyde de carbone du point de vue du réchauffement de la planète. D’où cette décision de leur élimination accélérée à cause du problème des changements climatiques », explique notre interlocuteur.
C’est ainsi qu’à l’occasion du vingtième anniversaire du Protocole de Montréal en 2007, la dix-neuvième Réunion des Parties a convenu d’accélérer l’élimination de la production et de la consommation des HCFC. À cet atelier du jeudi 19 janvier, les thèmes suivants seront notamment abordés : la Convention de Vienne, le Protocole de Montréal, le Plan de gestion des HCFC, ses implications techniques, financières et légales.

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