COUR—POUR AVOIR PROPOSÉ DES RELATIONS SEXUELLES: Une ex-masseuse écope de six mois de prison

Une masseuse qui travaillait dans un salon de beauté à Eau-Coulée a écopé de six mois de prison et d’une amende de Rs 35 000, à la suite de son procès intenté en cour intermédiaire. Il lui était reproché d’avoir proposé des relations sexuelles à des clients contre paiement en plus de son travail de masseuse, cela à la demande de son employeur. Sa peine a toutefois été suspendue en attendant un rapport social du Probation Office pour déterminer si elle est apte à effectuer des travaux communautaires à la place de la prison.
La jeune femme avait été arrêtée par la police qui avait fait une descente dans le salon de beauté, en mai 2012. En cour, elle était poursuivie sous une charge de « assisting in the keeping of a brothel » et avait plaidé coupable du délit. Selon la poursuite, la jeune femme, qui était âgée de 17 ans au moment des faits allégués, avait proposé à des clients du salon, entre février et mars 2012, d’avoir des relations sexuelles avec elle contre paiement. Comme masseuse, elle empochait un salaire mensuel de Rs 5 000. C’est son employeur qui lui avait demandé de proposer des relations sexuelles à des clients pour se faire plus d’argent. Elle devait lui remettre une partie de l’argent par la suite. Selon les détails de l’enquête, la jeune femme avait reçu une somme de Rs 4 800 en février 2012 avec au moins six clients.
Avant de rendre son verdict, la magistrate Darshini Gayan avait pris en considération les facteurs atténuants jouant en faveur de la jeune femme, dont son jeune âge au moment des faits et son casier judiciaire vierge. Cette dernière avait aussi plaidé coupable d’emblée lors de son procès. La magistrate devait aussi prendre note que l’accusée a désormais un emploi et a deux enfants. De ce fait, en raison de la gravité du délit, la magistrate lui a infligé une peine de prison de six mois et une amende de Rs 35 000. Elle a cependant suspendu la peine de prison en attendant un rapport social du Probation Office pour voir si la peine d’emprisonnement peut être commuée en travaux d’intérêt général.

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