COUR INTERMÉDIAIRE – AGRESSION MORTELLE SUR SON BÉBÉ : Ganessen Saminaden condamné à cinq ans de prison

Ganessen Saminaden, 34 ans, poursuivi sous une accusation de coups et blessures ayant causé la mort sans intention de tuer, avait été reconnu coupable en Cour intermédiaire. Évoquant la gravité de cet acte, la magistrate Renuka Dabee l’a condamné hier à cinq ans de prison. Il avait été inculpé pour avoir battu à mort son bébé de 2 mois le 25 mai 2009.
Ganessen Saminaden, un Vacoassien, avait été arrêté et poursuivi en Cour intermédiaire pour son crime, commis en mai 2009 alors qu’il avait 26 ans. Il lui est reproché d’avoir battu à mort son bébé de deux mois, prénommé Lorna. Poursuivi sous une charge de « wounds and blows causing death without intention to kill », il avait plaidé coupable des faits en cour et avait retenu les services de Me Jean-Claude Bibi. La poursuite était représentée par Me Akhil Ramdahen.
Ganessen Saminaden, qui avait été appelé à la barre lors du procès, avait soutenu que sa fille était « tombée accidentellement ». Toutefois, le jour de son interpellation, il devait avouer l’avoir « violemment secouée » avant de la projeter au sol, et ce car elle « criait trop ». Il avait toutefois soutenu avoir été forcé d’avouer le meurtre de son bébé car il avait été « victime de brutalités policières ».
La mère du bébé, Nishta Chinien, elle aussi appelée à la barre lors du procès, avait indiqué que son compagnon était « incapable de tuer leur bébé » et avait nié qu’il se montrait agressif avec la fillette quand cette dernière pleurait. L’autopsie pratiquée par le Dr Satish Boolell, alors Chief Police Medical Officer, avait conclu que le bébé était décédé des suites d’une hémorragie cérébrale. Le rapport avait aussi fait mention de diverses fractures et blessures.
La magistrate Renuka Dabee, dans l’énoncé de son jugement, a rappelé que l’accusé avait donné trois versions différentes à la police. Dans les deux premières, Ganessen Saminaden avait avoué le crime alors que, dans la dernière, il avait soutenu avoir été forcé d’avouer sous l’oppression de la police. La magistrate devait statuer que l’accusé n’a pu étayer ses propos concernant les présumées brutalités policières.

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