COUR INTERMÉDIAIRE | Attentat à la pudeur sur une fillette de neuf ans – Un Bangladeshi relaxé

Un Bangladeshi était poursuivi sous une charge de “wilfully, unlawfully committing an indecent act ‘attentat à la pudeur’, upon a child under the age of 12” en violation de l’article 249(3) du Criminal Code. Il lui était reproché d’avoir tenté d’abuser d’une fillette de neuf ans le jour du Divali. La magistrate Razia Jannoo-Jaunbocus a trouvé que le témoignage de la plaignante n’était pas « convaincant » et que la cour ne pouvait dans ce cas rendre un verdict de culpabilité.

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Le Bangladeshi était défendu par Me Neelkant Dulloo alors que la poursuite était représentée par Me Chitra Soobagrah. Au moment des faits, l’accusé était employé dans une boulangerie et avait un permis de travail pour trois ans. Sa famille se trouvait au Bangladesh. L’incident s’est produit pour la fête du Divali. Ce jour-là, vers 18h, la plaignante âgée de neuf ans est allée à la boutique Triveni de Chébel pour demander des gâteaux en compagnie des membres de sa famille. Compte tenu de la nature de l’infraction, l’audience s’est déroulée à huis clos.

La plaignante a expliqué qu’elle avait vu l’accusé allumer des lampes à l’extérieur et qu’elle était montée lui demander des gâteaux. Ce dernier lui aurait tiré la main, l’aurait traînée à l’étage dans une pièce, l’aurait fait s’asseoir sur lui et aurait commencé à faire des attouchements sur elle. Elle avait également dit que les autres membres de la famille ne l’avaient pas accompagnée lorsqu’elle était allée chercher des gâteaux. Ils avaient plutôt attendu à une certaine distance. Quand sa sœur a réalisé qu’elle prenait trop de temps, elle est venue la chercher. Elle a ensuite appelé sa mère.

Le Bangladeshi a nié les charges contre lui. Selon sa version, il était dehors et seul quand la fillette est venue. Elle a pris les escaliers sans lui parler. Cet immeuble appartient au frère de son employeur et il s’y rend quotidiennement pour aider aux petits travaux. Il aurait suivi la plaignante dans les escaliers et lui aurait dit de ne pas s’aventurer de peur qu’elle se brûle et devait lui dire de partir. Il lui aurait seulement touché l’épaule pour lui montrer le chemin du retour.

La magistrate Razia Jannoo-Jaunbocus a trouvé que le témoignage de la plaignante n’était pas convaincant et que la cour ne pouvait dans ce cas rendre un verdict de culpabilité. « Bearing in mind the circumstances, the unreliable manner in which the complainant deposed and her hesitation, the court does not find it appropriate it act upon her sole testimony. It is worth mentioning that neither the sister, nor the mother came to depose to support her version », a conclu la magistrate.

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